2 avril 2023 7 02 /04 /avril /2023 17:25

Le gouvernement est d'une fragilité inouïe : le 49.3 a relancé la mobilisation, le discours de Macron a jeté des millions de personnes dans la rue, le gouvernement a échappé de peu à la censure à l'Assemblée nationale, le voyage du roi d'Angleterre en France a dû être annulé...

La mobilisation se poursuit fortement. Le 23 mars, nous étions des millions dans la rue, à un niveau similaire à celui du début des mobilisations. Le 28 mars, soit quelques jours après, le nombre de manifestant·es est resté très important, avec toujours plus d'un tiers de grévistes dans notre secteur. Il s'agit maintenant d'enfoncer le clou et de faire de la journée du 6 avril, appelée par l'intersyndicale, une journée massive de grèves et de manifestations ! D'ici là, nous devons proposer et animer des initiatives collectives et unitaires, faire vivre la lutte et la mobilisation dans l'espace public et auprès de nos collègues.

Le gouvernement répond par la répression. La police arrête chaque jour de mobilisation des centaines de personnes arbitrairement. Les violences policières explosent : une collègue AESH de Rouen a ainsi eu son pouce arraché par une grenade de désencerclement, un camarade de SUD Rail a perdu un œil. Depuis les manifestations contre les méga-bassines à Sainte-Soline, deux manifestant·es sont entre la vie et la mort. C'est ignoble ! Le gouvernement doit retirer immédiatement sa réforme pour mettre un terme à cette boucherie ! Le droit de manifester et d'être dans la rue est constitutionnel et nous condamnons la volonté de ce gouvernement de terroriser les manifestant·es à coup de matraques, de gaz lacrymogènes, de canons à eau, de LBD.

Nous pouvons encore gagner : mais pour cela, il faut poursuivre la mobilisation, durcir, amplifier et reconduire la grève. Le gouvernement est faible, portons-lui le coup de grâce !

SUD éducation appelle les personnels de l'éducation : 

-à durcir, amplifier et reconduire la grève, et participer aux actions de blocage 

-à poursuivre et amplifier les Assemblées générales, tournées, discussions avec les collègues

-à converger massivement avec les autres secteurs professionnels jeudi 6 avril pour faire plier le gouvernement 

Toutes et tous ensemble, nous allons gagner !

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30 mars 2023 4 30 /03 /mars /2023 14:04

Voici un petit guide pour vous aider ...

La pédagogie est dite « active »

lorsque les élèves sont amenés à agir et à collaborer, dans un cadre défini par l'enseignant·e et sur des objectifs pré-déterminés par lui ou elle avec le programme. Elle s'oppose aux pédagogies « traditionnelles » basées sur l'écoute et l'obéissance à des consignes d'exercisation, de mémorisation et d'évaluation. On devrait plutôt remplacer « traditionnelles » par « pédagogies passives »...car toutes ces pédagogies supposent que les parents fassent avec leurs enfants les expériences nécessaires à la compréhension de tout ce qui n'y est pas enseigné ou que les enfants reçoivent les « savoirs » comme des croyances parmi d'autres.

La pédagogie est dite « alternative »

lorsqu'elle cherche des possibilités qui ne sont pas offertes par l'école publique, en se sortant des carcans de l'État, éventuellement même des carcans du programme, (écoles « de la forêt », écoles « démocratiques », écoles « Steiner-Waldorf », écoles « Montessori »...) Hélas l'alternative, et surtout l'alternative hors contrat, reste réservée aux élèves plus riches et paye ses enseignant·es souvent une misère sociale. En sortant des carcans, ces écoles sortent des financements publics et doivent jongler entre l'argent des parents, et des économies à tous les étages.

La pédagogie est dite « coopérative »

lorsque les élèves sont amené·es non seulement à collaborer (à travailler ensemble dans le même objectif délimité par l'enseignant·e, enfant acteur·actrice de pédagogie active) mais à coopérer (enfants auteurs·autrices d'un projet qu'ils et elles mèneront à bien en partageant les impératifs, les actions, les constructions et la réalisation finale). La nuance est de taille entre collaboration et coopération. On voit bien qu'entre les « collaborateurs et collaboratrices » dans les entreprises et les coopérateurs dans les SCOP, l'engagement n'est pas le même. La coopération suppose de l'enthousiasme, de l'énergie, du progrès partagé afin que chacun puisse y puiser l'énergie de se dépasser dans ses apprentissages.

La pédagogie est dite « de projets »

lorsqu'une part du programme est portée par des actions réelles dans lesquelles les enfants peuvent être acteurs·actrices ou auteurs·autrices. Attention, lorsque le ou la conseiller·e pédagogique ou l'IPR vient vous proposer un « projet » surgelé à décongeler et consommer en classe, ce n'est pas de la pédagogie de projet, parfois les élèves ne sont ni acteurs·actrices, ni auteurs·autrices, ne décident de rien et finissent par faire n'importe quoi le jour de la « restitution » d'un pseudo projet dans lequel ils et elles n'ont rien appris. Un « projet » c'est une action dans laquelle les élèves et l'enseignant·e se projettent, dont ils et elles décident ensemble des modalités, du financement, des actions et de la réalisation finale, ce n'est pas le faire valoir du recteur ou de la rectrice ou du Conseil départemental.

La pédagogie est dite « moderne »

lorsqu'elle est basée sur des savoirs validés, sur des méthodes scientifiques d'expérimentation et d'appropriation et la capacité de la science d'en remettre en cause les résultats. Il fut une époque où on apprenait aux filles surtout à coudre, à broder, à copier, à réciter des prières et à être obéissantes. Marie Curie et Paul Langevin avaient donc décidé d'élever leurs enfants à la science, dans une « école » installée dans leur laboratoire, et animée par des étudiants en sciences et eux même, tant le niveau de « modernité » était faible, surtout pour Pierre et Marie Curie, qui avaient deux filles. Elle s'oppose à la pédagogie « traditionnelle » qui utilise le manuel comme une bible, avec une croyance dans « l'unique source du savoir ». Les BCD, les CDI, les activités de documentation, de réflexion sur les fake news, sur l'information des réseaux sociaux, les expérimentations en sciences, en biologie, en jardinage, dans la nature sont des procédures indispensables pour défendre une modernité qui ne prend jamais une ride.

La pédagogie est dite « expérimentale »

lorsqu'elle tente des fonctionnements qui n'avaient pas encore été tentés, avec des tiers qualifiés pour valider et étudier les effets réels. Donc ni Freinet, ni Montessori ne sont aujourd'hui des pédagogies expérimentales, puisque ce sont des pédagogies anciennes, dont les effets ont déjà été étudiés, repérés, et évalués. Mais l'une comme l'autre évoluent dans la durée, et Freinet aujourd'hui, ce n'est sans doute pas ce qui se faisait dans des classes de 45 garçons de 6 à 14 ans à la campagne dans les années 20.

La pédagogie est dite « émancipatrice »

lorsqu'elle permet aux enfants d'apprendre des choses qu'ils n'auraient pas pu apprendre avec leurs parents, de visiter des lieux dans lesquels leurs familles ne les auraient pas emmenés, de lire des ouvrages, de voir des films, d'écouter des concerts, de comprendre des démarches scientifiques qui échappent à la culture de leurs parents. Bref, il faudrait emmener les enfants de différentes régions, de différents milieux sociaux à se rencontrer et à confronter leurs acquis culturels. Freinet et la correspondance scolaire en a inventé le début.

La pédagogie est dite « critique »

lorsqu'elle permet d'affiner les armes intellectuelles pour lutter contre les oppressions et l'exploitation. Il s'agit de réflexions et d'actions collectives, portées par les élèves, en fonction de leur âge et de leur niveau d'engagement. Le terme « critique » ne doit pas être perçu en négatif. Au contraire, il s'agit d'agir éthique, dans le réel, en réfléchissant aux enjeux.

La pédagogie est dite « Freinet » ou « Montessori » ou « Steiner » ou « institutionnelle »,

lorsque qu'elle prétend se rattacher aux travaux des auteurs ou des courants cités. Mais attention, il n'existe aucun « label » certifiant quoi que ce soit. Bien des gens pensent faire « de la pédagogie Freinet » car ils ont acheté 3 fichiers de travail individualisé, d'autres ouvrent des « écoles Montessori » dans lesquelles les enfants sont avec des « éducatrices » de formation ATSEM avec 5 jours de formation « Montessori » au rabais,...Quand aux « écoles Steiner », certaines sont même des lieux inquiétants, tenus par des personnes sectaires et empreintes de crédulités anthroposophes et anti-vaccination ...Toutes ou presque sont des écoles privées sélectives qui prennent des labels « démocratiques », « pédagogie active », « bienveillance », « bilingue » pour construire un apartheid social assumé, tout comme les écoles religieuses dont l'objectif est souvent moins de transmettre des croyances que de mettre des enfants hors de l'école publique, dont le niveau de dégradation finit par effrayer les parents. La plupart de ces écoles ont perdu toute ambition sociale ou militante, même s'il reste quelques Diwan ou Calendreta qui assurent l'enseignement de langues régionales et sont issues des luttes pour défendre ces cultures.

Nous devons nous battre pour permettre à chaque enseignant·e de construire ses propres pratiques pédagogiques, et d'en assumer le questionnement dans des temps de formation, de réunion et de partage avec ses collègues, dans un cadre public, gratuit, et ouvert à tous les enfants, sous la surveillance d'une médecine scolaire qui permette de garantir des conditions d'hygiène et de santé pour tous, avec l'aide de RASED, de CMPP, de SESSAD, de CLAMS, d'ITEP, de classes adaptées et d'AESH qualifiées et titulaires pour tous les enfants qui peinent à apprendre. Tous doivent pouvoir obtenir gratuitement les prises en charge et les étayages dont ils ont besoin, en partageant leur enfance dans les écoles publiques avec tous les autres enfants de leur âge.

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26 mars 2023 7 26 /03 /mars /2023 10:59

Le gouvernement est d'une fragilité inouïe : le 49.3 a relancé la mobilisation, le discours de Macron a jeté des millions de personnes dans la rue, le gouvernement a échappé de peu à la censure à l'Assemblée nationale, le voyage du roi d'Angleterre en France a dû être annulé...

Dans la rue, il y a chaque jour des blocages très puissants partout sur le territoire. Chaque soir, des manifestations spontanées se déroulent dans les rues, faisant voir une colère démultipliée par l'autoritarisme du gouvernement. Les lycéen·nes et étudiant·es amplifient fortement leur présence dans la mobilisation.

Le gouvernement répond par la répression. La police arrête chaque jour de mobilisation des centaines de personnes arbitrairement. Les violences policières explosent : une collègue AESH de Rouen a ainsi eu son pouce arraché par une grenade de désencerclement, un camarade de SUD Rail a perdu un œil. C'est ignoble ! Le gouvernement doit retirer immédiatement sa réforme pour mettre un terme à cette boucherie ! Le droit de manifester et d'être dans la rue est constitutionnel et nous condamnons la volonté de ce gouvernement de terroriser les manifestant·es à coup de matraques, de gaz lacrymogènes, de canons à eau, de LBD.

Le rapport de force ne nous a jamais été aussi favorable depuis le début de la mobilisation ! Mais pour gagner, il faut poursuivre la mobilisation, durcir, amplifier et reconduire la grève. Le gouvernement est faible, portons-lui le coup de grâce !

SUD éducation appelle les personnels de l'éducation :

-à durcir, amplifier et reconduire la grève, et participer aux actions de blocage

-à poursuivre et amplifier les Assemblées générales, tournées, discussions avec les collègues

-à converger massivement avec les autres secteurs professionnels mardi 28 mars pour faire plier le gouvernement

Toutes et tous ensemble, nous allons gagner !

 

 

 

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25 mars 2023 6 25 /03 /mars /2023 11:24
Mardi 28 mars à Alençon :
🔴14h00 : Deux rassemblements au choix :
rond-point route de Paris, aérodrome
• rond-point Decathlon Arconnay
🔴17h00 : manifestation bruyante départ et arrivée place Foch (concert de casseroles 🍳🎶)
Rassemblements et manifestation à Alençon le mardi 28 mars !
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24 mars 2023 5 24 /03 /mars /2023 07:42

Lecture d’une déclaration intersyndicale (FSU, SE-UNSA, SUD éducation) compte tenu de la mobilisation sur les retraites.

Lecture de la déclaration préalable SUD éducation.

 

Mesures d’ajustements 1er degré : voir le CR du CSA SD du 28 février mais quelques changements sont à noter.

  • Annulation de certaines fermetures :

    - Circo d’Alençon : St Germain du Corbéis, Lonrai

    - Circo de Flers : Sévigné/Paul Bert, St Georges des Groseillers

    - Circo de Mortagne : Belforêt

  • Les effectifs seront surveillés pour un ajustement éventuel lors du prochain groupe de travail qui aura lieu le 1er juin.

Vote unanime des organisations syndicales et des représentant-es des élu-es CONTRE ces mesures de carte scolaire.

 

Nouvelle DDEN : Mme Evelyne AVICE affectée à l’école Jean de La Fontaine à Flers.

 

Un poste entier de « soutien pédagogique » a été crée pour L’Aigle. Pour venir en aide aux élèves en difficulté. C’est la pérénisation du 1/4 de poste ouvert cette année à l’école de la Ribambelle et Victor Hugo de L’Aigle.

 

Les maires de l’Orne, par la voix de leur président, ont éxprimé leur fatigue face à ces fermetures de classes/écoles. Ils se battent au quotidien, investissent beaucoup pour rendre le territoire attrractif. L’école en est un élément majeur. Ils déplorent que l’Education nationale ne soit pas dans le même état d’esprit. Ils mettent aussi en avant la spécificité du département.

 

Le conseil départemental a défendu le même point de vue. Espère un plan triennal pour une meilleure lisibilité. La représentante argumente sur le fait que, depuis la crise sanitaire, des familles venant de grosses agglomérations urbaines cherchent de meilleures conditions de scolarisation pour leurs enfants.

 

Mesures dans le 2nd degré

Des heures postes en baisse contre des heures supplémentaires en hausse.

 

Transports scolaires

Le réprésentant annonce que les prix vont augmenter pour les familles. Cependant des fonds sociaux existent dans les établissements pour aider les familles les plus en difficulté.

Les organisation syndicales ont voté contre cette augmentation. Les représentant-es des élu-es ont voté pour.

 

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23 mars 2023 4 23 /03 /mars /2023 13:41

La mobilisation des personnels des lycées professionnels a posé dans un débat large la question des difficultés générées par les réformes précédentes, la transformation de la voie professionnelle et par les annonces du Président. L'intersyndicale de la voie professionnelle insiste sur l'impérieuse nécessité de mettre en œuvre des mesures permettant d'améliorer les conditions d'études des jeunes, leur réussite aux examens et les conditions de travail des personnels. La transformation de la voie professionnelle engagée sous le précédent quinquennat est à rebours de ces objectifs. C'est pourquoi l'intersyndicale voie professionnelle continue d'exiger une révision des dispositifs – notamment sur les enseignements pluridisciplinaires (la co-intervention et le chef-d'oeuvre) mais également les familles de métiers, pour redonner du temps disciplinaire aux élèves et permettre aux enseignant·es de renforcer la réussite de toutes et tous aux épreuves des diplômes.

Si à l'issue des groupes de travail la ministre Carole Grandjean a convenu qu'il n'y avait pas de consensus sur l'augmentation de 50 % des stages, elle ne renonce pas à tenter d'imposer une augmentation en classe de terminale. L'intersyndicale s'oppose toujours à toute semaine supplémentaire et rappelle que c'est sur la qualité des stages qu'il faut absolument travailler et non sur leur quantité. L'intersyndicale s'oppose aussi fermement au SNU qui confisquerait encore deux semaines d'école à nos élèves de seconde bac pro et de première CAP. Elle rappelle que les élèves entrant en lycée professionnel cumulent des difficultés sociales et scolaires et qu'ils ont besoin de plus et de mieux d'école.

Alors que le projet de C. Grandjean reste très contesté dans les établissements, que la réforme n'est toujours pas dévoilée, le ministère veut l'imposer en inscrivant dans le Pacte de nouvelles missions pour les professeur·es de lycée professionnel. Pour l'intersyndicale, ce choix d'imposer de nouvelles missions au détriment de la revalorisation des salaires est inacceptable.
L'intersyndicale réaffirme son opposition ferme au développement de l'apprentissage à tout crin dans nos lycées professionnels et en particulier sous la forme de mixité de public qui revient à dégrader l'organisation des établissements et l'organisation pédagogique dans nos classes. Ce sont nos lycées professionnels et nos formations scolaires qui ont besoin d'un vaste plan de revalorisation !

L'intersyndicale dénonce la quasi-absence d'options pour les élèves de lycée professionnel. Elle en demande la création, adossées à des programmes rigoureux, financées par des moyens supplémentaires et certificatives pour les diplômes. L'intersyndicale rappelle qu'une réforme ne peut et ne doit se faire contre les personnels et contre l'intérêt des jeunes. Les lycées professionnels font partie intégrante du système éducatif du pays et jouent aussi un rôle qualifiant et social majeur pour un tiers de la jeunesse lycéenne. Elle rappelle donc à la ministre, si elle persiste à vouloir imposer un projet, qu'elle doit le présenter aux représentants des personnels afin d'en informer tous les acteurs concernés. À ce titre, il est temps de clarifier les modalités et le rythme des réunions et pour davantage de transparence dans la méthode de dialogue social, de privilégier des réunions avec toutes les organisations syndicales. L'intersyndicale attend donc un calendrier et des documents précis afin d'évaluer ensemble les contenus de son projet.
L'intersyndicale reste très vigilante et prendra ses responsabilités, en particulier sur les éléments qui ont déclenché la contestation massive des personnels, mais aussi sur tous les dispositifs qui dégraderaient encore les conditions d'études des élèves, les stages et les conditions de travail des personnels.

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20 mars 2023 1 20 /03 /mars /2023 14:02

- Alençon : occupation du rond-point de la Pyramide dès 7h

Rassemblement devant le Conseil départemental à 10h30, 11h départ en manif jusqu'au rond-point occupé où vous trouverez un barbecue solidaire

 

- Flers : RDV 7h30 place du marché + manif 17h

 

- Argentan : opération escargot à 8h + manif à 11h

 

- Mortagne : 17h30 place de la mairie

 

- L’Aigle : 17h30 place de la Poste

Rassemblements et manifestations jeudi 23 mars dans l'Orne ! 🔥🔥🔥
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19 mars 2023 7 19 /03 /mars /2023 22:52

Le jeudi 16 mars, le gouvernement a actionné l'utilisation de l'article 49.3 pour faire passer sans vote la réforme des retraites. Il s'agit d'un aveu de faiblesse : impopulaire dans l'opinion, rejetée par les travailleuses et travailleurs, combattue dans la rue, elle est minoritaire à l'Assemblée. Le gouvernement méprise la démocratie sous toutes ses formes : il le démontre encore une fois. SUD éducation dénonce ce coup de force autoritaire, antisocial et antidémocratique.

Retrouvez ici notre argumentaire sur la réforme :

https://www.sudeducation.org/la-retraite-a-64-ans-cest-non/

Des secteurs sont déjà en grève reconductible : les transports, l'énergie, la collecte des déchets. Les grévistes organisent chaque jour des actions de blocage de l'économie !

Que puis-je faire pour participer à la mobilisation ?

1/ Contactez le syndicat SUD éducation ou l'Union locale Solidaires dans votre département ou ville pour connaître les rendez-vous des actions, assemblées générales, manifestations pour converger avec les autres secteurs mobilisés !

2/ Se mettre en grève et participer aux actions en cours dès maintenant, y compris sur les épreuves de spécialités, les 20, 21 et 22 mars. Nous aussi nous avons le pouvoir de bloquer l'économie. Quand les personnels de l'Éducation nationale et des universités sont en grève, ça se voit. Les parents doivent garder les enfants qui ne sont pas accueillis dans les écoles et la jeunesse peut se mobiliser !

3/ Être solidaires de la mobilisation de la jeunesse en étant présent·e à leurs côtés devant les lycées et les universités bloqués.

4/ Convaincre les collègues de se mettre en grève et d'aller ensemble à la manifestation le 23 mars à l'appel de l'intersyndicale interprofessionnelle pour faire plier le gouvernement !

Contre le recul de l'âge de départ en retraite à 64 ans !

Tou·tes ensemble uni·es, on va gagner !

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10 mars 2023 5 10 /03 /mars /2023 08:39
Manifestations samedi 11 mars 💪

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9 mars 2023 4 09 /03 /mars /2023 12:58
Ce communiqué a été publié le 09/03/2023

La mobilisation contre la réforme des retraites ne cesse de s'accroître : l'opinion publique est de plus en plus opposée au recul de l'âge de départ de 62 à 64 ans, les secteurs de l'énergie et des transports sont entrés dans la grève reconductible, il y a de plus en plus de manifestant·es.

Dans l'Éducation nationale et les universités, la grève du 7 mars était majoritaire, les personnels, réunis en Assemblée Générale, ont décidé de la poursuite de la grève le 8 mars à l'occasion de la grève féministe pour les droits des femmes, et les jours qui suivent afin de participer à des initiatives collectives pour faire vivre la grève, l'ancrer et la généraliser à tous les secteurs.

La mise à l'arrêt du pays le 7 mars a donc permis d'ouvrir une nouvelle page de la mobilisation : les manifestations massives sont à présent renforcées par une volonté de bloquer l'économie pour contraindre le gouvernement à retirer sa réforme.

Les personnels de l'Éducation nationale et des universités ont un rôle à jouer dans ce bras de fer puisque lorsque les écoles et les collèges sont fermés, les parents ne peuvent aller travailler, de même les fermetures de lycée ou d'université permettent à la jeunesse de se mobiliser et de participer aux actions de blocage.

La réforme des retraites est une réforme injuste qui contribue à détruire la planète en imposant de travailler plus pour produire davantage. Elle vise à détruire notre système de solidarité et va précariser encore davantage les personnes victimes d'inégalités et discriminées dans le monde du travail à commencer par les femmes, les personnes handicapées, les personnes racisées, les seniors au chômage. Au contraire, nous devrions aller vers une société plus juste socialement et écologiquement. Le gouvernement est irresponsable et sacrifie la population et notre planète pour continuer à donner toujours plus au patronat.

SUD éducation appelle tous les personnels de l'Éducation nationale et des universités à poursuivre et amplifier la mobilisation :

  • le 11 mars, soyons encore plus nombreux et nombreuses dans la rue pour montrer notre opposition à cette réforme, 
  • réunissons-nous en Assemblée Générale pour décider de la poursuite de la grève, de la participation à des actions de popularisation de la grève et de blocage de l'économie, 
  • le 15 mars, mettons de nouveau la France à l'arrêt pour monter encore d'un cran dans la mobilisation, à l'occasion de l'étude du projet de loi par la commission mixte paritaire. 
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