9 février 2023 4 09 /02 /février /2023 13:51
Ce communiqué a été publié le 08/02/2023

La forte mobilisation du 7 février montre que les personnels sont déterminés à aller jusqu'au retrait de la réforme des retraites. Avec deux mobilisations cette semaine, le 7 et le 11 février, la mobilisation s'ancre pour durer. Le samedi 11 février pourrait réunir dans la rue encore plus de manifestant·es que le 19 et le 31 janvier.

Les personnels de l'éducation et des universités prendront massivement part aux cortèges. SUD éducation a porté la reconduction partout où c'était possible et soutient par un préavis de grève jusqu'au 20 mars inclus les collègues qui ont choisi de reconduire.

L'impopularité de la réforme n'est plus à démontrer. Les personnels ont compris que, dans tous les cas, tou·tes seront perdant·es : celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt comme celles et ceux qui ont commencé à cotiser à la fin de leurs études, mais surtout les femmes dont les carrières sont plus hachées. Nous avons déjà fait une démonstration de force sans précédent en montrant que le refus de la réforme est très largement majoritaire. La réforme est très largement impopulaire dans le pays, le gouvernement est aux abois : nous allons gagner et arracher le retrait de la réforme !

Si le gouvernement s'entête dans son projet injuste et néfaste, alors nous serons en mesure d'ancrer la grève au plus près des territoires. Nous ferons vivre la grève en nous mobilisant dans chaque commune, dans chaque département, jusqu'au retrait de la réforme. Si le nombre ne suffit pas à faire reculer ce gouvernement, alors nous avons devant nous plusieurs semaines pour construire avec les autres secteurs, du public comme du privé, mais aussi avec la jeunesse, une grève si populaire, massive et durable que Macron devra reculer.

La grève est notre force, à nous aussi personnels de l'éducation et des universités : lorsque les écoles et les universités sont fermées, le travail est bloqué, et lorsque les lycéen·nes et les étudiant·es n'ont pas cours, ils et elles peuvent se mobiliser. La mobilisation de notre secteur est essentielle pour gagner. Généraliser la grève, c'est l'ancrer dans tous les secteurs.

SUD éducation appelle tous les personnels à participer aux manifestations du 11 février.

SUD éducation appelle à participer aux caisses de grève proposées aux différentes échelles et à les multiplier, afin d'organiser la solidarité avec nos collègues les plus précaires.

SUD éducation appelle les personnels de l'éducation et des universités à participer à toutes les initiatives pour ancrer la grève : marche aux flambeaux, rassemblements, repas et concerts de grévistes, piquets de grève... En cette période de début de vacances dans certaines zones, SUD éducation soutient particulièrement le développement de ces initiatives dans les territoires concernés.

SUD éducation appelle les personnels à organiser des Assemblées générales d'écoles, d'établissements, de services, de territoire etc., pour continuer à débattre de sa reconduction au-delà des vacances scolaires, dans l'optique d'une convergence avec les autres secteurs, afin de bloquer l'économie et de faire plier le gouvernement !

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9 février 2023 4 09 /02 /février /2023 13:41

SUD éducation était présent mercredi 8 février après-midi pour une réunion entrant dans le cadre de la concertation en cours sur la revalorisation prévue par le ministère. Rappelons que la revalorisation prévue par le ministère contient une partie "Socle" qui correspond à la part inconditionnelle (1,9 milliards d'euros en année pleine), et la partie "Pacte", qui correspond aux missions supplémentaires (300 millions d'euros pour les quatre derniers mois de l'année 2023).

Ce projet est celui d'une prime, dont seraient bénéficiaires les personnels ayant accepté d'exercer un bouquet de missions supplémentaires : coordinations diverses et variées, remplacements courts, devoirs faits etc. Le montant serait de 3650 par an en moyenne, et de 72 heures équivalents de cours pour un⋅e enseignant⋅e, mais le volume des heures modulées. Ce serait les chef·fes d'établissements ou les directions d'écoles en lien avec les IEN qui seraient en charge de la définition des besoins et la distribution des primes. 

Pour SUD éducation, ce projet est scandaleux : 

  • il renforce les inégalités femmes/hommes, et entre les personnels handicapés et les autres, car les femmes et les personnels handicapés prennent très nettement moins de missions supplémentaires 
  • il renforce l'autorité des chef·fes d'établissements, mais aussi celle des directions d'école, dans la droite lignée de la loi Rilhac, et va diviser les équipes, par une concurrence des collègues pour l'obtention du "Pacte"
  • il dégrade encore un peu plus les conditions de travail, dans un contexte où le temps de travail et les missions demandées aux enseignant·es explosent, au lieu de reconnaître les missions déjà exercées

Pour SUD éducation, il faut abandonner ce projet au profit d'une augmentation de salaires pour toutes et tous. Dans l'immédiat, il faut verser le montant de l'enveloppe Pacte dans la revalorisation inconditionnelle, et augmenter les salaires par : 

  • une augmentation de 400 euros pour toutes et tous
  • une augmentation du point d'indice, dans le cadre d'une refonte des grilles dans l'objectif de réduire les inégalités salariales
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3 février 2023 5 03 /02 /février /2023 16:24
Tract intersyndical départemental pour les actions des 7 et 11 février

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27 janvier 2023 5 27 /01 /janvier /2023 08:52
Appel de l'AG éducation de l'Orne

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27 janvier 2023 5 27 /01 /janvier /2023 08:50
Tract intersyndical départemental pour le 31 janvier

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26 janvier 2023 4 26 /01 /janvier /2023 13:22

L’intersyndicale de l’Orne CGT, FSU, FO, SOLIDAIRES, UNSA, CFTC, CFDT, CFE-CGC appelle les salarié.es, les retraité.es, les privé.es d’emploi et les jeunes à une nouvelle journée massive de grèves et de manifestations interprofessionnelles l

 

Le Mardi 31 janvier 2023 dans l’Orne, y'a une manif près de chez soi :

➢ Alençon : 10H30 rassemblement Place Foch et départ à 11H00. Arrivée aux Archives Départementales, Maison des Syndicats

 

➢ Argentan : 11H00 Rond-Point des Trois Croix (à coté du LIDL)

 

➢ L’Aigle : 17H30 Place de la Poste

 

➢ Flers : 17H00 Place du Général de Gaulle (rond-point 5 Becs)

 

➢ Mortagne : 17H00 place de la Mairie

 

Bulletins de grève - SUD éducation (sudeducation.org) 

 

L'appel de Solidaires en musique 

Une nouvelle vidéo pour appeler à la grève le 31 janvier 2023 contre le projet de réforme des retraites du gouvernement sur Viméo et sur youtube

Pour en savoir plus sur le projet de réforme des retraites, site de Solidaires : 

Aggravation des inégalités Femmes /Hommes à la retraite : c’est non ! | Solidaires

Meeting Solidaires en live vendredi 27 à 12h45 | Solidaires

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26 janvier 2023 4 26 /01 /janvier /2023 13:09

Nous, collectifs, coordinations, organisations syndicales, associatives et politiques, décidons de converger pour reconquérir nos services publics afin de faire de la lutte pour leur défense, leur développement et leur démocratisation un combat central pour les décennies à venir. Par cette dynamique pluraliste nous souhaitons notamment engager le débat public sur le choix de société que nous souhaitons.

Car c'est bien de cela qu'il s'agit : le choix d'une société solidaire, fraternelle, où l'égalité des droits et la devise de notre République ne sont pas que de vains mots, où notre mode de production et de consommation ne se fasse pas au détriment de l'humanité et de notre Planète.

Nous combattons le démantèlement, l'appauvrissement, la privatisation, la mise en concurrence, l'externalisation des missions de nos services publics et de la Sécurité Sociale. Car ce sont eux qui permettent à notre société de rester debout à chaque crise mais aussi au quotidien. Ce sont eux qui sont vecteurs d'égalité et d'émancipation pour toutes et tous. S'ils le restent malgré les attaques subies c'est grâce au dévouement de leurs personnels et à l'attachement de la population.

Or ce dévouement, cet attachement, sont méprisés et détournés depuis des décennies par les gouvernements successifs et par le « new public management ». La population voit les services publics, notre patrimoine commun, être dévoyés à des intérêts mercantiles. Elle assiste impuissante à la mise en œuvre à marche forcée de la numérisation, véritable arme de destruction massive de la qualité du service, du lien social et de la proximité. Ces stratégies vont de pair avec les attaques contre les effectifs et statuts des personnels, leur rémunération, leurs conditions sociales, et le sens même de leur travail.

Nous appelons les usagers, les personnels et les élus à se mobiliser, à faire œuvre commune en exigeant ensemble des politiques publiques qui répondent aux enjeux de ce siècle et :

  • permettent de lutter contre le chômage et le réchauffement climatique par un aménagement harmonieux du territoire privilégiant la proximité
  • assurent l'égalité et l'accès aux droits quels que soient nos origines, notre condition sociale, notre âge ou notre genre, que l'on habite à la campagne, en métropole ou en périphérie

  •  tournent le dos à l'austérité en assurant prioritairement un avenir à notre jeunesse et en permettant l'accès de toutes et tous aux droits fondamentaux : santé, logement, nourriture et eau saines, énergie, transports, éducation, culture...

  • partent des besoins de la population et donnent les moyens aux services publics d'y répondre correctement et considèrent nos services publics, notre sécurité sociale et leurs personnels pour ce qu'ils sont : une richesse et non un coût. Le financement doit être à la hauteur en s'appuyant sur une meilleure répartition et utilisation des richesses.

  • cessent la gabegie financière de la concurrence internationale prétendument libre et non faussée, des privatisations et des externalisations et sortent nos services publics et la sécurité sociale de la sphère marchande

  • permettent aux usagers, aux personnels et aux élus de contrôler et de faire entendre leurs besoins et leurs revendications au sein même de nos services publics et de nos institutions.

 

Nous sommes convaincus qu'une très large partie de la population est attachée à une société d'entre-aide, de solidarité répondant à l'intérêt général, et à l'Égalité, non au chacun pour soi.

Toutes et tous, ensemble, nous voulons donner la perspective d'un autre monde, d'un nouvel élan par une mobilisation ample et singulière, l'instauration d'un rapport de force national pérenne ...

Nous refusons de voir cette mandature balayer d'un revers de mains toutes les avancées sociales et démocratiques conquises par nos aînés.

Ensemble, nous avons la volonté inébranlable de converger pour mettre en place les conditions de retrouver le chemin du progrès social et démocratique.

Nous appelons les usagers, les personnels et les élus à mettre les services publics au cœur du débat public, des politiques publiques et au cœur des mobilisations sociales et citoyennes.

Nous les appelons ainsi que l'ensemble des organisations du mouvement social et écologique à converger dans une campagne rythmée par de multiples actions et mobilisations avec un point d'orgues d'ores et déjà programmé lors d'un grand rassemblement pour les services publics les 12, 13 et 14 mai 2023 à Lure en Haute-Saône.

 

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22 janvier 2023 7 22 /01 /janvier /2023 17:39

Communiqué SNES-FSU, SNEP-FSU, SE-UNSA, SNFOLC, SGEN-CFDT, CGT Educ'action, SNALC et Sud Education

 

Les organisations syndicales SNES-FSU, SNEP-FSU, SE-UNSA, SNFOLC, SGEN-CFDT, CGT Educ'action, SNALC et Sud Education s'opposent fermement à la suppression de la technologie en Sixième et contestent à la fois la forme et le fond de cet arbitrage.

Le ministère a annoncé par voie de presse son intention de supprimer l'enseignement de technologie en 6eme. Cette décision n'a été ni présentée, ni discutée dans aucune instance de dialogue social avec les organisations représentatives. La circulaire « Renforcer la maîtrise des savoirs fondamentaux des élèves en CM1, CM2 et 6e (cycle 3) pour faciliter leur entrée au collège » parue au BO le 12 janvier n'y fait pas davantage référence. Le Ministre est décidément bien mal inspiré de renouer ainsi avec les méthodes verticales et autoritaires de son prédécesseur.

La suppression de la technologie en Sixième retirerait aux élèves la possibilité de découvrir une nouvelle dimension de la technologie ancrée dans les sciences et techniques qui concourt à la compréhension du monde qui les entoure. Faut-il comprendre que le programme de sciences et technologie en Sixième pourrait être supprimé ? Ou serait-il laissé à la responsabilité des collègues de SVT et de physique-chimie sans horaire supplémentaire ?

Pour financer le nouvel accompagnement des élèves en mathématiques ou en français, aux contours très flous, et le loger dans les 26 heures élève par semaine, le ministre fait donc un choix très contestable en supprimant une discipline pourtant initiée au primaire.

Cette décision confirme que ce sont bien des logiques budgétaires et de ressources humaines (suppressions d'emplois et pénurie de professeurs de technologie) qui ont guidé cet arbitrage avant même toute considération pédagogique. Cette décision va mettre en danger les postes des collègues de technologie qui pourraient se retrouver en complément de service dans un autre établissement à la rentrée voire être victimes d'une mesure de carte scolaire.

L'urgence est à la baisse des effectifs par classe pour mieux accompagner les élèves dans leurs apprentissages et à la revalorisation des métiers de l'enseignement pour juguler la crise de recrutement.

Les organisation syndicales SNES-FSU, SNEP-FSU, SE-UNSA, SNFOLC, SGEN-CFDT, CGT Educ'action, SNALC et Sud Education demandent au ministre de revenir sans attendre sur son initiative et rappellent qu'aucun texte réglementaire ne la permet. A l'heure où les conseils d'administration des collèges sont réunis pour débattre et adopter la répartition de la dotation horaire globalisée (DHG) pour la rentrée 2023, l'organisation des enseignements ne saurait être bouleversée à la dernière minute sans concertation ni prise en compte des conséquences pour les personnels concernés.

Les organisations syndicales SNES-FSU, SNEP-FSU, SE-UNSA, SNFOLC, SGEN-CFDT, CGT Educ'action, SNALC et Sud Education soutiennent la pétition lancée par les associations disciplinaires de technologie et invitent tous les collègues à la signer : Non à la suppression de la technologie en 6eme

 

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21 janvier 2023 6 21 /01 /janvier /2023 14:56

La journée de grève et de manifestations du 19 janvier a été historique. La mobilisation des personnels de l’Éducation nationale et des universités contre la réforme des retraites est massive et la grève est très largement majoritaire. De nombreuses écoles et établissements scolaires ont été fermés : au moins 2 personnels sur 3 étaient grévistes. La mobilisation a été particulièrement forte chez les personnels AED qui se sont massivement mis en grève. Les manifestations ont atteint des proportions historiques, en dépassant les 2 millions de personnes mobilisées. 

Malgré les efforts du gouvernement pour convaincre de sa réforme, les personnels ne sont pas dupes. Ils savent que le gouvernement veut les faire travailler plus longtemps et baisser leurs pensions en aggravant le phénomène de décote. Alors que les salaires sont toujours aussi bas et que les conditions de travail se dégradent, la réforme des retraites est une attaque inacceptable contre les droits des personnels.

Le 31 janvier aura lieu la prochaine journée de grève appelée par l’intersyndicale interprofessionnelle. Cette date nationale de grève du 31 janvier doit être plus forte encore et être le point de départ d’un mouvement reconductible massif, seule garantie de notre victoire. 

SUD éducation appelle l’ensemble des personnels à la grève reconductible à partir du 31 janvier. 

D’ici le 31 janvier SUD éducation mettra donc tout en œuvre pour construire et engager fermement cette reconduction afin de hisser le rapport de force à la hauteur de l'enjeu : 

  • en organisant partout des AG d’établissements et/ou de territoires ; 
  • en tournant dans les écoles, les établissements et les services pour convaincre de la nécessité de la reconduction ; 
  • en prenant des initiatives militantes (type marches aux flambeaux), voire des temps de grève interprofessionnelle localement, lorsque c’est possible ; 
  • en ouvrant une caisse de grève nationale, destinée aux grévistes de l’éducation et notamment aux plus bas salaires, à reverser dans les caisses de grève locales par le biais de ses syndicats départementaux.

Nous devons avoir conscience de nos atouts : la réforme est toujours aussi impopulaire dans l’opinion ; le gouvernement et la majorité sont fragilisés ; l’intersyndicale, au complet, est soudée. SUD éducation revendique l’abandon du projet de réforme et la retraite à 60 ans maximum et 37,5 annuités. 

Pour SUD éducation, le mot d’ordre est clair : pas un jour de plus, pas un euro de moins ! Notre objectif est clair : gagner. 

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17 janvier 2023 2 17 /01 /janvier /2023 16:19
📢Le 19 janvier 2023, l’intersyndicale de l’Orne CGT, FSU, FO, SOLIDAIRES, UNSA, CFTC, CFDT, CFE-CGC appelle les salarié.es, les retraité.es, les privé.es d’emploi et les jeunes à se mobiliser fortement dès cette première journée dans l’ensemble du département de l’Orne :
🔴Alençon : 11H00 Place Foch, jusqu’à la Pyramide
🔴Argentan : 11H00 Rond-Point, Carrefour-Market, route de Caen
🔴L’Aigle : 17H30 Place de la Poste
🔴Flers : 17H00 Place du Général de Gaulle (rond-point 5 Becs)
En grève et en manifestation le 19 janvier !
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