9 mars 2023 4 09 /03 /mars /2023 12:50

Tribune de Murielle Guilbert, co-délégué générale de Solidaires, publiée par le journal libération le 8 mars 2023

La mobilisation contre la réforme des retraites est historique, et une unité intersyndicale jamais vue depuis douze années est un message fort qui y contribue fortement. Il l’est autant en direction de l’ensemble des travailleuses et travailleurs pour dire qu’il faut se mobiliser face à cette réforme injuste et brutale, qu’en direction du gouvernement sur le niveau de détermination des organisations syndicales à faire reculer cette réforme des retraites régressive et injustifiée.

La première déclaration intersyndicale retraite a été lue à la Bourse du travail le 10 décembre dans la foulée des annonces de la Première ministre.

Une photo des numéros 1 des huit organisations syndicales a été faite par l’AFP à cette occasion, relayée dans nombre d’articles de presse et médias.

Dès le lendemain, beaucoup de militantes, et quelques militants, de notre Union syndicale Solidaires et d’autres syndicats ou de collectifs du mouvement social, m’ont écrit pour pointer ce qui était flagrant sur cette photo, à part ce moment historique d’unité syndicale. Le fait que j’étais la seule femme.

Et leur message était : «Merci d’être là» ! Et que oui, c’est encore fou qu’une telle représentation soit si peu féminisée.

J’ai eu envie de relayer ces témoignages qui m’ont touchée, en en pointant la dimension politique et féministe : oui, les femmes ont toutes leur place à tous les niveaux dans les syndicats, comme dans toutes les organisations du mouvement social, comme au travail et dans la société !

Oui, il est important que l’on sorte d’une représentation masculine quasi unanime, à la tête des organisations syndicales.

Un objectif de représentation du monde du travail

Ce n’est pas une «figure de style» mais bien un objectif de représentation de la quasi-moitié du monde du travail que représentent les femmes. Et c’est aussi un sujet valable pour les personnes racisées encore bien moins présentes dans les postes de représentation des syndicats.

Comment se fait-il qu’à Solidaires il y ait aussi une femme sur la photo ? C’est simple : c’est une règle statutaire qui impose une co-délégation paritaire, que j’assure avec Simon Duteil depuis octobre 2020. Auparavant avec Eric Beynel, c’était Cécile Gondard-Lalanne qui était co-déléguée (et avec Bernadette Groison de la FSU il y avait alors deux femmes représentantes syndicales nationales), et avant l’adoption de cette disposition, c’était Annick Coupé qui a été déléguée générale à l’origine de Solidaires.

Cela montre qu’ériger des règles pour obtenir a minima une représentation paritaire est nécessaire. Depuis de nombreuses années, le taux de syndicalisation des femmes progresse. Elles accèdent aussi de plus en plus à des fonctions nationales dans les syndicats, même si elles ne représentent pas encore la moitié des effectifs dans les syndicats. Mais le volontarisme sur le sujet ne suffit pas. L’évolution franchira un cap lorsque la question de la participation des femmes à tous les niveaux sera investie collectivement (en termes de prise en compte des contraintes particulières des femmes, en termes de formation de l’ensemble des militant·e·s), traduite en règles et vue comme étant une nécessité positive ! J’ai la chance de travailler au niveau des intersyndicales nationales, dans divers collectifs avec plusieurs militantes d’autres syndicats de grande qualité. Elles doivent pouvoir maintenant accéder aux postes de numéro 1, ce qui demande encore des évolutions de mentalités et de règles statutaires, y compris dans les syndicats véritablement engagés sur les questions féministes.

Pour l’adoption des règles paritaires à imposer

Parce que comme partout les femmes rencontrent encore nombre de résistances sexistes par rapport à l’enjeu de pouvoir (tout relatif) que représente une fonction dite «dirigeante» ou en tout cas de représentation, ceci à tous les niveaux dans les syndicats, comme d’ailleurs dans l’ensemble de la société.

Comme toutes les femmes, j’ai souvent été témoin, victime, du «sexisme du quotidien» qui persiste y compris dans les organisations syndicales. Cela peut aller jusqu’au départ des militantes… c’est encore trop souvent le cas, encore plus en cas de violences sexistes et sexuelles.

Donc oui, il y a des réflexions à avoir sur l’adoption des règles paritaires à imposer (co-délégation, ou représentation femme, homme alternée), à toutes les échelles. Et pour répondre d’un trait à certains messages sur les réseaux sociaux, non, je ne suis ni une potiche ni un alibi, mon engagement syndical et féministe ne date pas d’hier (ça y est, je suis obligée de me justifier), et non faire ce message ne sacrifie en rien «l’union sacrée» sur l’autel du féminisme (dixit un autre commentaire).

Je voudrais dire à toutes les femmes de continuer malgré les difficultés, que la force et la conviction d’être à leur place s’amplifie, partout et à tous les niveaux. C’est aussi valable pour toutes les personnes sous-représentées, invisibilisées dans la société. Et nous comptons plus que jamais sur les militants alliés pour y parvenir, ce qui leur demande aussi un parcours de «déconstruction» militant et personnel à l’égard du système patriarcal auquel ils ont été aussi biberonnés.

Une représentation diversifiée est aussi le gage d’un syndicalisme en phase avec le monde du travail dans sa diversité et sa réalité. Qui donne envie d’aller dans la rue, et de se mobiliser. La banderole des manifestations intersyndicale des dernières journées était plus paritaire. Heureusement. Je ne veux plus être la seule femme sur la photo. Il y a encore beaucoup de chemin à parcourir. Toutes ensemble, dans nos syndicats et avec nos alliés, nous ne lâcherons rien sur ce sujet. 

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2 mars 2023 4 02 /03 /mars /2023 12:44
Ce tract a été publié le 02/03/2023

Les femmes seront les grandes perdantes de cette réforme des retraites. L'allongement de la durée de cotisation et le décalage de l'âge de départ sont encore plus injustes pour les femmes qui ont des carrières courtes, hachées (chômage, temps de travail incomplet). Le temps partiel subi ou l'arrêt complet de l'activité professionnelle concernent aussi plus particulièrement les femmes. Les inégalités professionnelles et les discriminations subies par les femmes durant leur carrière sont renforcées au moment de la retraite. Le taux de pauvreté des femmes retraitées est supérieur à celui des hommes : 10,4 % contre 8,5 %. Cet écart a tendance à continuer de se creuser. 20% de femmes sont contraintes d'attendre l'âge d'annulation de la décote (67 ans) pour toucher leur pension à taux plein. 52% des femmes perçoivent une pension mensuelle inférieure à 1000 euros contre 20% des hommes.

DES MOYENS POUR METTRE FIN AUX INÉGALITÉS SALARIALES ET À LA PRÉCARITÉ

Les inégalités salariales existent et persistent au niveau élevé de 22% au détriment des femmes. Pour symboliser les inégalités de salaires, les femmes devraient s'arrêter de travailler à partir de 15h40, moment qui illustre le ¼ de salaire en moins, heure à laquelle les femmes arrêtent d'être payées. Les femmes représentent 73% des personnels dans l'Éducation nationale mais leur salaire net moyen demeure aussi inférieur à celui des hommes de 15%. Le Pacte qui s'inscrit dans le processus de prétendues revalorisations des personnels enseignants est, là encore, particulièrement préjudiciable aux femmes. Les emplois précaires, dont les missions rendent compliquée l'articulation entre vie privée et vie professionnelle, augmentent. Ils offrent de faibles perspectives de carrière, sont peu rémunérés et sont la plupart du temps occupés par des femmes. C'est la réalité des AESH qui sont pour 93% des femmes. Ces personnels et ce métier sont donc emblématiques des urgences pointées par le plan d'action national en faveur de l'égalité professionnelle femmes/hommes.
La précarité n'a sa place ni dans l'Éducation nationale, ni dans les universités, ni ailleurs.

DES MOYENS POUR METTRE FIN AUX VIOLENCES SEXISTES ET SEXUELLES

Alors qu'une femme sur trois est victime de harcèlement sexuel sur leur lieu de travail au cours de sa vie, les procédures prévues par la circulaire du 9 mars 2018 relative à la lutte contre les violences sexuelles et sexistes dans la Fonction publique ne sont pas ou peu appliquées dans l'Éducation nationale. L'accord Égalité entre les femmes et les hommes dans la fonction publique précise pourtant explicitement que les employeurs publics ont un devoir d'exemplarité en la matière
et que le principe de tolérance zéro doit être effectif. Pour nos organisations, les dispositifs de signalement et d'accompagnement doivent se déployer maintenant sur tous les territoires et des moyens dédiés doivent être fléchés. Les personnels doivent aussi bénéficier d'une formation au recueil de la parole des élèves et étudiant·es avec lesquel·les ils et elles sont au contact au quotidien tout au long de l'année, afin d'alerter les services spécialisés dans la prise en charge de ces types de violence. Des protocoles rigoureux et clairs doivent être diffusés pour répondre à l'urgence des situations des victimes. Nos organisations FSU, CGT et SUD éducation appellent à faire du 8 mars une grande journée de grève féministe de lutte pour les droits des femmes, dans le secteur de l'éducation. Nos organisations syndicales soutiennent la mobilisation des femmes du monde entier notamment en Iran et en Afghanistan où règnent une répression meurtrière et où les droits les plus fondamentaux des femmes sont bafoués.

NOS ORGANISATIONS REVENDIQUENT

•Le retrait du projet de réforme des retraites
• Le dégel de la valeur du point d'indice a minima à hauteur de l'inflation et un véritable plan de rattrapage des pertes cumulées
• La réduction du temps de travail pour que les femmes n'aient plus besoin d'avoir recours au temps partiel (donc au salaire partiel) pour articuler leur vie professionnelle et privée
• Une organisation du travail revue au prisme de la vie globale des agentes - notamment avec la tenue de réunions et d'instances d'établissements sur le temps de travail
• Une revalorisation des salaires et des carrières pour les métiers féminisés en application de la loi « travail de valeur égale, salaire égal »
• Des moyens spécifiques pour mettre en œuvre des mesures immédiates de rattrapage salarial pour les femmes discriminées sur l'ensemble de la carrière et le financement ambitieux des politiques d'égalités inscrites dans les plans d'action Égalité
• Une formation initiale et continue des personnels dédiée à la lutte contre les stéréotypes sexistes et aux inégalités entre femmes et hommes, déployée dans toutes les académies et accessibles à un grand nombre d'agent·es chaque année
• Une véritable éducation à l'égalité, à la sexualité et contre les stéréotypes sexistes pour les élèves
• Une formation spécifique de tous les personnels à la prise en charge de ces violences
• Le bénéfice systématique de la protection fonctionnelle par le protocole Égalité et l'abrogation du jour de carence pour les femmes victimes de violences sexistes et sexuelles au travail et les violences conjugales

Nos organisations appellent les personnels, dans la foulée de la grève du 7 mars, à se mettre massivement en grève le 8 mars et à participer aux initiatives prévues sur tout le territoire.

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2 mars 2023 4 02 /03 /mars /2023 12:41
Ce communiqué a été publié le 02/03/2023

Le projet de réforme des retraites est brutal et injuste. Les personnels de l'éducation et de l'enseignement supérieur et de la recherche, massivement en grève et en manifestation depuis le début de la mobilisation, l'ont bien compris. 

Les journées de grève et de manifestations des 19 janvier, 31 janvier, le 7 février et 11 février ont montré une chose : le mouvement social en cours, par son caractère historique, est en mesure de faire plier le gouvernement. L'opinion publique rejette massivement le projet gouvernemental, soutient de manière très majoritaire la mobilisation, y compris la perspective de la grève reconductible et le blocage du pays. 

Pour autant, le gouvernement joue le bras-de-fer. Le président Macron fait des déclarations autoritaires sur la nécessité de travailler davantage, tandis que Véran, porte-parole du gouvernement, accuse les grévistes de tous les maux dont celui de risquer une "catastrophe écologique, agricole, sanitaire voire humaine", alors que c'est bien le gouvernement au service des capitalistes qui est responsable de celle-ci ! La surenchère de ces déclarations nous montre  une chose : le gouvernement, qui perd pied, est aux abois, et il s'agit de porter le coup décisif. 

L'unité construite depuis le début de la mobilisation par l'intersyndicale interprofessionnelle nationale a été un point d'appui essentiel pour permettre de mettre des millions de personnes dans la rue. Elle doit être complétée par une mobilisation dans les secteurs qui permette le blocage effectif du pays par la grève reconductible à partir du 7 mars, à l'image des appels de l'intersyndicale du rail (dont SUD Rail), mais aussi, dans notre secteurs de plusieurs intersyndicales départementales de l'éducation. C'est en effet grâce au blocage de l'économie que le gouvernement sera obligé de céder !

SUD Éducation pousse dans toutes les intersyndicales locales comme nationale pour l'adoption de mots d'ordre appelant les personnels de l'éducation à la grève reconductible. En effet, il nous faut prendre conscience de notre force : les écoles, les établissements et les universités fermés, cela contribue grandement au blocage du pays et donc à la victoire ! 

Dans ce cadre, SUD éducation appelle d'ores et déjà les personnels : 

  • à se mettre massivement en grève le 7 mars et le 8 mars pour la grève féministe
  • à décider partout la reconduction de la grève
  • à participer à toutes les manifestations et rassemblements organisés le 9 mars par les organisations de jeunesse
  • à participer aux initiatives prévus localement contre les dotations insuffisantes et les fermetures de classe 

La mobilisation contre la réforme des retraites est un révélateur de l'aspiration de l'ensemble de la population à construire une autre société plus juste socialement, écologique, féministe, antiraciste, antivalidiste et émancipatrice ! 

La semaine du 7 mars est décisive : l'ensemble des salarié-es rejette cette réforme et soutient la mobilisation, le gouvernement est aux abois, nous allons gagner ! 

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1 mars 2023 3 01 /03 /mars /2023 14:24

Les mesures de carte scolaire dans l’Orne

Pour rappel, l'Orne doit rendre cette année 29 postes pour une baisse démographique de 465 élèves prévue dans le 1er degré. Ça aurait été l’occasion de voir des effectifs allégés partout pour répondre aux besoins croissants de nos élèves comme nous l'avons fait remarquer dans notre déclaration liminaire ci-après... A savoir que le taux d'encadrement du département est de 19,53 et même de 15,01 en REP.

 

Toutes les écoles qui nous avaient transmis leurs éléments ont été défendues. Le DASEN nous a dit qu’il serait vigilant mais que toutes les demandes ne pourront être satisfaites. La prochaine étape sera le CDEN le 16 mars, instance à laquelle le préfet sera présent.

 

Voici donc les mesures annoncées :

  • Circonscription d'Alençon :

Des fermetures sont envisagées sur Dupont, Ferry et Masson à Alençon, Mortrée, St Germain du Corbéis, Valframbert, Lonrai, Vingt-Hanaps et St Gervais du Perron, Ciral et L'Orée d'Ecouves.

  • Circonscription d'Argentan :

Des fermetures sont prévues sur les écoles de La Fontaine à Argentan, Ecouché les Vallées, Exmes et Trun.

  • Circonscription de L’Aigle :

Fermetures envisagées sur Aube, Gacé, Moulins la Marche et Mazeline à L'Aigle.

  • Circonscription de Flers :

Ouverture sur Juvigny Val d'Andaine. Fermetures sur St Front à Domfront, Roland, et Sévigné Paul Bert à Flers, la Ferrière aux Etangs, la Ferté Macé, St Georges des Groseillers, Banvou et Ségrie Fontaine.

  • Circonscription de Mortagne :

Une ouverture à Chartrage à Mortagne, sur le site de Beaupré. Des fermetures sur Belforêt en Perche, Ceton, A. Briand à Mortagne, St Langis, Tourouvre, Rémalard, Berd'huis, Soligny, Nocé et Courtomer.

  • Éducation prioritaire

- une suppression d'une classe dédoublée sur Vimoutiers, compensée par une ouverture d'une classe ordinaire.

- une suppression d'une classe dédoublée sur La Fontaine à Alençon.

- une suppression d'une classe dédoublée sur Jules Verne à Alençon, compensée par une ouverture d'une classe ordinaire.

- une ouverture de classe sur Molière à Alençon.

- une suppression d'une classe dédoublée sur Morin La Fontaine à Flers.

  • Dispositifs particuliers :

- 2 transferts de postes EMILE (Enseignement de Matières par l’Intégration d’une Langue Étrangère)sur Mortrée et Forton à Sées.

- fermeture sur l'ULIS de Vimoutiers (les élèves seront transférés sur Gacé).

- transfert du poste CHAM de Jules Ferry en poste ordinaire.

 

Les IEN doivent contacter les collègues impacté(e)s par ces mesures avant la fin de la semaine. Nous sommes également toujours disponibles pour vous renseigner si besoin et vous aider pour la suite si vous êtes concerné(e)s...

 

Le CDEN qui doit entériner ces mesures aura lieu le 16 mars. Des ajustements pourront avoir lieu jusque là et des évolutions possibles. Donc n'hésitez pas à nous faire part des évolutions de votre école d'ici là !

 

SUD EDUCATION a voté contre ce projet à l’instar de toutes les autres organisations syndicales présentes (FSU-SNUIPP, SE-UNSA et FNEC FP FO)

Questions diverses

  • Les 13 dispositifs TPS sont maintenus.

  • 278 classes non remplacées depuis janvier, soit environ 9 classes pas jour...

  • 5 brigades sont positionnés sur des postes à l’année. 133 brigades sont actuellement en service. 1 brigade a démissionné.

  • Pour l’ouverture de postes psyEN et brigades … il y a 2 de réserve…

  • 30 élèves ukrainiens sont scolarisés dans le 1er degré suivis par le CASNAV.

  • Tous les élèves qui ont une notification MDPH sont accompagnés (à ce jour).

  • Versement prime REP pour les AED et AESH : en cours, versement prévu sur le salaire d'avril.


 

                 Déclaration CSA SD carte scolaire du 28 février 2023

 

 

Dans ses vœux de début d’année le ministre N’Diaye exhorte les enseignants et les élèves à être heureux à l’école. Blanquer voulait quant à lui recréer l’école de la confiance.

Avec 29 fermetures de classes dans notre département, nous voici donc heureux et confiants.

 

Alors que la contestation de la réforme des retraites se déroule, le gouvernement continue de détruire pierre par pierre les différents services publics. On a vu les effets dévastateurs de ces stratégies dans l’énergie, les transports, la santé… Aujourd’hui c’est l’éducation qui continue de faire les frais de cette politique.

 

Soyez courageux dans vos décisions, profitez de la tendance démographique pour offrir à tous les élèves, enseignants et accompagnants de meilleures conditions d’apprentissage et de travail.

 

SUD éducation s’oppose à toutes les fermetures de classes.

SUD éducation soutient toutes les initiatives entreprises contre les fermetures de classe.

SUD éducation revendique des ouvertures de postes de brigades, de psyEN, de médecins et d’infirmier.es scolaires ainsi que tous les postes nécessaires tant en milieu ordinaire que spécialisé.

 

 

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Published by SUD 61
28 février 2023 2 28 /02 /février /2023 17:27
📢 En grève et en manifestation mardi 7 mars !

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23 février 2023 4 23 /02 /février /2023 13:04

L'intersyndicale de l'Orne appelle à une

 

Retraite aux flambeaux

 

JEUDI 23 FEVRIER

 

à 18h00

 

Départ et retour Place Foch à Alençon

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23 février 2023 4 23 /02 /février /2023 13:03
Ce tract a été publié le 22/02/2023

Plus de 90 % des accompagnant·es des élèves en situation de handicap sont des femmes ; ainsi, l'Éducation nationale contraint plus de 100 000 femmes à subir une précarité structurelle !
Dans l'Éducation nationale, les femmes gagnent en moyenne 16 % de moins que les hommes. Une des causes de cette inégalité, est la surreprésentation des femmes dans les professions les moins rémunérées.
La contractualisation et les temps partiels imposés contraignent les AESH à des salaires souvent inférieurs au seuil de pauvreté.
Elles font parties des personnels les plus impactés par la forte inflation de ces derniers mois. Certaines estiment même perdre de l'argent en allant travailler.

Le métier d'AESH est sous-rémunéré car il est considéré comme « féminin ».

L'Éducation nationale justifie l'absence de statut par des stéréotypes sexistes qui n'ont que trop duré : les compétences requises pour favoriser la scolarisation des élèves en situation de handicap ne sont pas des compétences maternelles ou féminines, les AESH exercent des gestes professionnels spécialisés.
Le ministère fait preuve d'un mépris scandaleux, allant même jusqu'à prévoir une indemnité REP/REP+ au rabais. Le message est clair : une sous prime pour les sous-personnels.
En refusant de reconnaître leur métier, l'Éducation nationale refuse de reconnaître la valeur sociale et la spécialisation du travail des AESH. Pourtant les personnels AESH sont bien plus des éducateurs et des éducatrices spécialisé·es sur les questions de pédagogie et de handicap que des accompagnant·es.

Il est temps que le ministère abandonne ses préjugés discriminants et engage une politique volontariste pour lutter contre la précarité imposée aux professionnel·les des métiers les plus féminisés, dont les AESH.

Une précarité à vie !

Les AESH sont pleinement concernées par l'injustice de la réforme des retraites .
Les femmes sont une fois de plus les grandes perdantes. Avec cette réforme, les AESH, dont les conditions de travail sont déjà dégradées par les PIAL, vont devoir travailler plus longtemps pour des retraites toujours aussi basses.

AESH, toutes en grève le 7 et le 8 mars ! Contre les inégalités hommes - femmes ! Contre la réforme des retraites ! Pour un vrai statut et un vrai salaire !

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17 février 2023 5 17 /02 /février /2023 11:20
Mépris du ministère : profs docs en colère ! 🔥🔥🔥

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14 février 2023 2 14 /02 /février /2023 17:59
Faites signer la pétition adressée aux député·e·s de l'Orne !

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Published by SUD 61
14 février 2023 2 14 /02 /février /2023 17:58
Jeudi 16 février, en grève et en manifestation ! 💪

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