23 novembre 2020 1 23 /11 /novembre /2020 10:17
La Loi de programmation de la recherche s’attaque aux libertés et aux statuts du personnel. Etendons la mobilisation pour qu’elle reste lettre morte

Ce communiqué a été publié le 19/11/2020

Le gouvernement a annoncé le 1er février 2019 sa volonté de faire voter une loi pluriannuelle ambitieuse pour développer la recherche. Nous assistons au mois de novembre 2020 au dénouement de près de deux ans de « maturation » d’une loi destructrice pour l’ESR.

Le contenu de la loi de programmation de la recherche (LPR) et ses orientations néfastes avaient déclenché parmi les personnels un puissant mouvement de protestation, marqué par une journée d'action très suivie le 5 mars 2020, des assemblées générales très nombreuses et encore hier (17 novembre), en plein confinement, plus de 1200 personnes place de la Sorbonne à Paris.

Le 16 mars 2020, le gouvernement annonçait le confinement de la population. Le même jour le président de la République déclarait que les réformes en cours, notamment la réforme des retraites, étaient suspendues. Tout le monde pensait que cela concernait aussi la LPPR. Il n'en était rien. En pleine crise sanitaire, le gouvernement persiste et signe : le projet de loi doit aboutir en 2020.

Malgré la forte opposition et les mobilisations du personnel de l’enseignement supérieur et la recherche (ESR) au cours de l’automne, le choix du pire contenu possible a été acté. La « commission mixte paritaire » (CMP) entre l’Assemblée et le Sénat a tranché en validant notamment des amendements surgis à la « dernière minute » qui criminalisent les mobilisations et contestations dans nos établissements et suppriment l’étape de qualification par le Conseil national des universités (CNU) dans le cadre des recrutements d’enseignants-chercheurs, au nom de l'autonomie. Nous nous inquiétons de ce que cet amendement favorisera en terme de clientélisme local, tout en participant à la casse du statut des enseignant·es-chercheur·es.

La ministre Vidal aura pesé de tout son poids auprès du Parlement pour que la loi soit validée. Elle porte une lourde responsabilité. Elle n’est plus crédible auprès du personnel de l’ESR. Elle a également perdu toute légitimité et toute confiance pour répondre aux besoins de la recherche.

Dans un contexte sanitaire très difficile, le personnel de l’ESR doit assurer le service public auquel les étudiant·es ont droit, y compris avec des cours en présentiel lorsque cela reste possible. Il doit aussi assurer le fonctionnement des laboratoires de recherche, malgré la détérioration des conditions de travail. Nous demandons, en urgence, au gouvernement, le financement des postes statutaires, à commencer par ceux qui s’avéraient déjà nécessaires indépendamment de la crise sanitaire. Ils doivent être créés et pourvus rapidement. Nous demandons la titularisation immédiate des non-titulaires exerçant des fonctions pérennes à tous les niveaux dans l’ESR.

Nous attendions des moyens budgétaires pour les laboratoires et des postes pour avoir un niveau de recrutement à la hauteur des besoins de la recherche et de l’enseignement, améliorer les conditions de travail et résorber la précarité. Nous aurons droit à des remises en cause des libertés et du statut de fonctionnaire !

Les organisations signataires appellent toutes et tous les collègues à multiplier les assemblées générales, y compris en visioconférence, pour discuter des modalités permettant d’amplifier la mobilisation par la grève, l’extinction des écrans, les rassemblements et les manifestations.

Elles appellent à participer à la réunion nationale de Facs et labos en lutte le 23 novembre et à faire nationalement du 24 un moment fort de la mobilisation pour que la LPR ne soit pas appliquée et pour un ESR libre et ouvert à toutes et tous.

Signataires : SNTRS-CGT, CGT FERC SUP, CGT-INRAE, SNESUP-FSU, SNEP-FSU, SNASUB-FSU, SNCS-FSU, SNETAP-FSU, FO-ESR, SUD EDUCATION, SUD RECHERCHE EPST, SOLIDAIRES ETUDIANT-E-S, UNEF, L’ALTERNATIVE, FACS ET LABOS EN LUTTE

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23 novembre 2020 1 23 /11 /novembre /2020 10:16
Melle : halte à la répression antisyndicale – Intersyndicale Fonction Publique

Ce communiqué a été publié le 19/11/2020

Halte à la répression anti-syndicale !

4 enseignant-es du lycée Desfontaines de Melle (79) font l’objet de procédures disciplinaires suite à leur participation à des rassemblements contre la mise en place de la réforme du bac Blanquer dite des E3C au début de l’année 2020.

Les commissions disciplinaires se sont réunies du 12 au 16 octobre dernier. La rectrice de l’académie de Poitiers a prononcé des sanctions particulièrement lourdes allant du blâme au déplacement d’office.  Elle persiste donc dans sa volonté de réprimer des enseignant-es pour des faits de grève lors d’un mouvement national appelé par les organisations syndicales.
C’est bien aujourd’hui une nouvelle fois le droit de revendiquer, de se réunir, de manifester qui sont attaqués.

Pour nos organisations, ces droits ne sont pas négociables.

Pourtant dans l’Education nationale comme dans de trop nombreux secteurs de la fonction publique, les attaques notamment anti-syndicales s'accentuent. La répression doit cesser.

Une large mobilisation qui s’est traduite par une manifestation nationale à Poitiers, le 12 octobre, et de nombreux rassemblements, dont le 14 octobre, témoignent du fait que les personnels de l’Éducation nationale soutiennent massivement les 4 de Melle.
Nos organisations syndicales CGT, FO, FSU et SOLIDAIRES exigent le retrait immédiat des sanctions prononcées à l’encontre de enseignant-es de Melle. Elles exigent plus généralement l’arrêt total de la répression anti-syndicale et des mesures et procédures engagées contre tous les personnels ayant participé à des actions syndicales à Melle, dans l’Education nationale comme dans l’ensemble de la fonction publique.

Paris, le 18 novembre 2020

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23 novembre 2020 1 23 /11 /novembre /2020 10:15
La Loi de Programmation de la Recherche s’attaque aux libertés et aux statuts du personnel. Le choix du pire a été acté ! La loi ne doit pas entrer en vigueur

Ce communiqué a été publié le 18/11/2020

Le gouvernement a annoncé le 1er février 2019 sa volonté de faire voter une loi pluriannuelle ambitieuse pour développer la recherche. Nous assistons au mois de novembre 2020 au dénouement de près de deux ans de « maturation » d’une loi devenue scélérate.
Le contenu de la loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR) devenu LPR (le mot « pluriannuelle » a disparu pendant l’été) et ses orientations néfastes avaient déclenché parmi les personnels un puissant mouvement de protestation, marqué par une journée d'action très suivie le 5 mars 2020.

Le 15 mars 2020, le gouvernement annonçait le confinement de la population. Le Président de la république déclarait le 16 mars que les réformes en cours, notamment la réforme des retraites, étaient suspendues. Tout le monde pensait que cela concernait aussi la LPPR ! Il n'en était rien ! En pleine crise sanitaire, le gouvernement persiste et signe : le projet de loi doit aboutir en 2020.

Malgré la forte opposition et les mobilisations du personnel de l’Enseignement Supérieur et la Recherche (ESR) au cours de l’automne, le choix du pire contenu possible a été acté. La « commission mixte paritaire » (CMP) entre l’Assemblée et le Sénat a tranché en validant des amendements rétrogrades surgis à la « dernière minute », qui -1) subordonnent les libertés académiques à des valeurs politiques, créant un nouveau délit propre à l’enseignement supérieur, et -2) écartent le Conseil national des Universités (CNU) d’une étape des recrutements. La ministre Vidal aura pesé de tout son poids auprès du parlement pour que la loi soit validée le 9 novembre. Elle porte une lourde responsabilité ; elle n’est plus crédible auprès du personnel de l’ESR, comme l’illustre la déclaration de la CP-CNU : Madame Vidal « ne dispose plus de la légitimité nécessaire pour parler au nom de la communauté universitaire et pour agir en faveur de l’Université », elle a également perdu toute légitimité pour répondre aux besoins de la recherche.

Dans un contexte sanitaire très difficile, le personnel de l’ESR doit assurer le service public auquel les étudiant·es ont droit ! Il doit aussi assurer le fonctionnement des laboratoires de recherche, malgré la détérioration des conditions de travail. Nous demandons, en urgence, au gouvernement, le financement des postes, à commencer par ceux qui s’avéraient déjà nécessaires indépendamment de la crise sanitaire. Ils doivent être créés et pourvus rapidement. Nous demandons la titularisation immédiate des non-titulaires exerçant des fonctions pérennes à tous les niveaux dans l’ESR.

Nous attendions des moyens budgétaires pour les laboratoires et des postes pour avoir un niveau de recrutement à la hauteur des besoins et résorber la précarité et, in fine, nous aurons droit à des remises en cause des libertés et du statut de fonctionnaire !
Les organisations signataires appellent les collègues à participer aux assemblées générales en visioconférence pour discuter des suites de la mobilisation à donner dans les semaines qui viennent pour un ESR libre et ouvert à tous.

Signataires : SNTRS-CGT, CGT FERC SUP, CGT-INRAE, SNESUP-FSU, SNEP-FSU, SNASUB-FSU, SNCS-FSU, SNETAP-FSU, FO-ESR, SUD EDUCATION, SUD RECHERCHE EPST, SOLIDAIRES ETUDIANT-E-S, UNEF, L’ALTERNATIVE, FACS ET LABOS EN LUTTE

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23 novembre 2020 1 23 /11 /novembre /2020 10:15
Déclaration de SUD éducation – séance du CSE du 17 novembre

Ce communiqué a été publié le 17/11/2020

Madame la Présidente, mesdames et messieurs les membres du CSE,

Alors que la profession était meurtrie par l’assassinat atroce de Samuel Paty, il a fallu que les personnels imposent par le rapport de force le respect d’un temps de réunion de préparation de l’hommage à notre collègue, car il avait été supprimé inopinément par le Ministre. Pis, M. le Ministre a préféré désigner des coupables dans les rangs mêmes de l’Éducation nationale et de l’Enseignement Supérieur. En reprenant la rhétorique de l’extrême-droite, le ministre choisit de diviser la société. Il alimente les haines et s’en prend non seulement à une organisation syndicale étudiante, mais aussi plus largement à l’université dans son ensemble. Le Ministre Blanquer franchit à nouveau une ligne rouge en choisissant de s’attaquer à une organisation syndicale : hier la Fédération SUD éducation, aujourd’hui l’Unef.
La laïcité doit être un outil au service de la réduction des inégalités, des discriminations et de la violence qu’elles entraînent. Au lieu de répandre son discours stigmatisant et indigne sur les plateaux de télévision et devant la représentation nationale, le ministre aurait pu se rappeler que ce qui fonde le service public d’éducation est bien son caractère neutre et laïque.

La crise sanitaire achève de détruire le peu de confiance que les personnels pouvaient encore avoir en leur administration. Partout, ils font le constat de l’incapacité de l’institution à les protéger, quand elle ne leur ment pas, jusqu’à son plus haut niveau. Depuis le 2 novembre, les personnels de l’Éducation nationale travaillent dans des conditions sanitaires dégradées du fait d’un protocole inapplicable et insuffisant dans les écoles et les collèges.
Pendant ce temps, les révélations concernant le financement scandaleux d’Avenir lycéen par le ministère ont participé à la défiance des personnels envers la politique du ministère. SUD éducation s’indigne de cette politique clientéliste qui a coûté 100 000 € en 2019 et 2020 alors même que les autres syndicats lycéens voient leur subvention réduite. Cette débauche de subventions est encore plus insupportable lorsqu’on pense aux conditions de travail des personnels qui souffrent quotidiennement du manque de moyens dans les écoles, les collèges et les lycées pendant que des membres d’Avenir lycéen ont pu fréquenter des restaurants étoilés avec de l’argent public. SUD éducation demande ici que toute la lumière soit faite sur les conditions de l’octroi, et du renouvellement de ces subventions.
Les personnels ont été particulièrement affligés lorsqu’ils ont entendu l’écart considérable entre le nombre de contaminations communiqué par le ministre et le nombre de cas positifs chez les 0-19 ans diffusé par Santé Publique France. SUD éducation réclame une enquête indépendante pour établir la vérité sur ces chiffres.
Dans les lycées, l’annonce salutaire de la possibilité de mettre en place des demi-groupes répond aux revendications immédiates que les personnels ont exprimées par la grève, qui doit être étendue sans délai aux collèges et au premier degré selon des modalités décidées par les personnels. Toutefois, nul n’ignore que cela ne constitue pas une adaptation durable et pédagogique à la crise sanitaire. Pour surmonter cette crise, il faut recruter en urgence des personnels enseignants, médico-sociaux et de Vie Scolaire. SUD éducation revendique depuis le printemps la mise en œuvre d’un plan d’urgence à même de permettre à l’institution de surmonter la crise sanitaire que nous traversons, et un allègement des programmes et un report des épreuves de spécialité qui devraient être soumis à l’examen du CSE. Les dernières statistiques montrent que les inégalités scolaires continuent de s’accroître : ce sont les moyens, et le respect de la professionnalité des personnels qui permettent de lutter contre les inégalités scolaires, pas l’imposition de pratiques pédagogiques de façon autoritaire.

Pour en terminer avec cette déclaration, la séance Conseil Supérieur de l’Éducation qui nous réunit aujourd’hui s’ouvre avec l’étude de projet de loi “confortant les principes républicains” : interdiction de l’instruction à domicile, fermeture administrative des établissements privés hors contrat et renforcement du contrôle y compris financiers des établissements privés…

Pour SUD éducation, c’est l’enseignement privé en général qui devrait disparaître et se trouver socialisé, sans indemnité ni rachat, ce qui inclut la titularisation de ses personnels afin d’assurer un service public d’éducation égalitaire, émancipateur, et laïque pour toutes et tous les élèves. SUD éducation se prononcera en conséquence uniquement sur les articles qui nous sont soumis, ce qui ne préjuge nullement de la position de SUD éducation sur le projet de loi dans son ensemble, qui véhicule un projet de société à l’opposé de celui que porte SUD éducation.

 

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23 novembre 2020 1 23 /11 /novembre /2020 10:14
SITUATION SANITAIRE : COMMUNIQUÉ COMMUN FSU, UNSA Education, Sgen-CFDT, CGT Educ’action, SNALC, SUD Éducation, Sncl-Faen

Ce communiqué a été publié le 16/11/2020

Au vu de la situation sanitaire et des tensions qu'elle fait peser sur le système éducatif, mais aussi du fait de la forte inquiétude des personnels de l'Éducation nationale sur le rôle de l'École dans la propagation de l'épidémie, les organisations FSU, UNSA Education, Sgen-CFDT, CGT Educ'action, SNALC, SUD Éducation, Sncl-Faen demandent :

l'organisation de points réguliers entre le ministère et les organisations représentatives, notamment à chaque fois que des annonces importantes sont faites publiquement. À ce jour, une seule réunion a eu lieu depuis le début de l'année, ce qui est très insuffisant ;
• la mise en œuvre du cadre national relatif au plan de continuité pédagogique et l'élargissement aux collèges et aux écoles des possibilités aujourd'hui offertes en lycée en termes d'organisation pédagogique ;
• un soutien sans faille de l'administration envers l'ensemble des personnels afin de leur apporter de l'assistance quand ils en ont besoin, et surtout d'éviter de leur compliquer la tâche par des contrôles tatillons, notamment sur les fonctionnements pédagogiques retenus ;
• le recrutement de personnels (remplaçants, assistants d'éducation) comme annoncé par le ministre lors de la conférence de presse du 12 novembre, afin non seulement d'améliorer les conditions d'exercices actuelles, mais également d'anticiper sur les scénarios futurs ;
• l'arrêt de toute utilisation et de toute communication par le ministère de chiffres dont la fiabilité est remise en cause par les méthodes de collecte, chiffres qui pourraient conduire à sous-estimer la propagation du virus au sein des écoles, collèges et lycées et, en cela, mettre en danger la santé des personnels et des usagers

Paris, le 16 novembre 2020

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23 novembre 2020 1 23 /11 /novembre /2020 10:11
Mutations premier degré

Dans le premier degré, le mouvement des personnels s’organise au niveau départemental et non pas au niveau académique comme dans le second degré. Chaque année scolaire est rythmée par deux phases du mouvement : une phase qui permet de changer de département (c’est la phase interdépartementale, complétée, en fin d’année scolaire, par la phase ineat-exeat) et une phase qui permet de changer d’affectation au sein de son département (c’est la phase intradépartementale).

La phase inter-départementale

À partir de mi-novembre a lieu la phase des mutations interdépartementales, au cours de laquelle les professeur-e s des écoles qui souhaitent changer de département sont amené-e s à faire des vœux par l’intermédiaire de l’application SIAM sur I Prof. Cette phase de mutation est préparée par la publication d’une note de service ministérielle (généralement début novembre) qui précise le déroulé du mouvement interdépartemental et les éléments du barème. Pour cette phase de mutation, le barème est en effet défini au niveau national et prend en compte l’ancienneté d’exercice en éducation prioritaire, l’ancienneté de service (l’échelon), l’ancienneté de fonction dans le département, le rapprochement de conjoints (ainsi que les enfants à charge et les années de séparation) et la priorité liée au handicap.

Le mouvement interdépartemental s’organise en trois étapes : la formulation de ses vœux, la validation de ses vœux et la vérification de son barème.

Il est possible, pour préparer sa mutation, de consulter les barres d’entrée dans les départements des années précédentes en fonction du département d’origine. Une fois votre demande effectuée sur l’application SIAM, vous recevrez, au moment de la clôture de la phase de vœux, un accusé de réception qu’il faudra renvoyer signé aux services départementaux (DSDEN).

Des demandes plus tardives peuvent être effectuées pour tenir compte de situations particulières (enfant né ou à naître, mutation imprévisible de votre conjoint e).

À partir de la fin du mois de janvier, votre barème calculé par les services départementaux vous sera communiqué et vous aurez la possibilité de le vérifier et, le cas échéant, de solliciter une modification à l’aide de pièces justificatives. N’hésitez pas, pour cela, à solliciter votre syndicat local de SUD éducation.

Cette étape de vérification s’achève début février et les résultats du mouvement interdépartemental sont communiqués début mars.

La phase intra-départementale

Au cours du mois de mars a lieu la phase des mutations intradépartementales, à laquelle les PE qui ont changé de département ainsi que les PE n’ont pas d’affectation définitive doivent impérativement participer et à laquelle peuvent également participer tou-te s les PE qui souhaitent changer d’affectation.

Cette phase de mutation est préparée par la publication d’une circulaire qui précise les modalités de participation au mouvement et par la publication des règles départementales qui détaillent les éléments du barème. Le barème du mouvement intradépartemental est en effet défini au niveau départemental et peut prendre en compte l’ancienneté, les enfants, l’ancienneté sur le poste, l’ancienneté en éducation prioritaire ou la situation de handicap. Les résultats du mouvement de l’année précédente permettent de se faire une idée des postes accessibles en fonction de son barème.

La phase ineat-exeat

Après l’annonce des résultats des mutations interdépartementales, les PE qui n’ont pas obtenu satisfaction ou qui n’y avaient pas participé car leur situation alors ne le justifiait pas peuvent participer au mouvement complémentaire organisé à la discrétion des directions des services départementaux de l’Éducation nationale. Ce mouvement complémentaire consiste à solliciter, d’une part, un exeat de son département d’origine

(c’est-à-dire une autorisation à quitter le département) et, d’autre part, un ineat du département d’accueil souhaité (c’est-à-dire une autorisation à entrer dans le département). Les règles et les délais peuvent varier d’un département à l’autre et il est donc utile de contacter votre syndical local de SUD éducation pour vous aider à y voir clair.


Comment faire ses vœux ?

Votre demande est personnelle et nous ne pourrons que vous donner des conseils : il n’y a pas de « recette miracle ». Méfiez-vous de celui ou de celle qui prétend en avoir une ! Personne ne connaît avant la fermeture du serveur, le nombre des demandes formulées, par qui et avec quel barème… Ce sont ces éléments qui détermineront les barres à travers la mise en concurrence des demandes.

Qui peut m’aider ?

Même si les syndicats n’ont plus de droit de regard sur les mutations, le cadre général des mutations évolue peu et nous en maîtrisons donc encore les règles. Il ne faut donc pas hésiter à demander de l’aide à SUD éducation. Nous pouvons vérifier vos points et vous aiguiller pour la formulation de vos vœux. De plus si vous rencontrez des difficultés avec vos responsables administratifs (DE), avertissez au plus vite possible votre syndicat SUD éducation : plus les situations seront gérées en amont plus votre mutation sera sereine. Dans la mesure où le barème est établi localement, votre premier contact doit être votre syndicat SUD éducation local pour vérifier le calcul de votre barème.

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20 novembre 2020 5 20 /11 /novembre /2020 17:02

Nous sommes toutes et tous mobilisé·es, nous ne céderons pas !.

Femmes de tous les continents, nous subissons les violences sexistes et sexuelles. C’est notre lot commun.

Les féminicides, les viols, les agressions sexuelles, le harcèlement sexuel, les violences obstétricales, le contrôle de nos corps, sont des réalités tragiques pour des millions voire des milliards de femmes de par le monde. Les mexicaines, les chiliennes, les argentines, les espagnoles, les algériennes, les polonaises… et partout les femmes se soulèvent depuis plusieurs
années maintenant.

En France, il y a eu 142 310 plaintes pour violences conjugales en 2019, soit 16 % de plus qu’en 2018. Le confinement a encore accéléré les violences subies, avec 15 % d’appel en plus dans la dernière période sur le 3919 plateforme d’aide aux victimes de violences sexistes et sexuelles.

Nous ne nous y résignons pas !.

Nous, militant·es de toutes organisations, collectifs, syndicats, associations sommes féministes, et appelons à participer activement encore ce 21 et 25 novembre partout en France, aux événements, sur les réseaux sociaux, et nous rassembler partout où c’est possible, dans le respect des gestes barrières, pour revendiquer notamment :

– Un milliard pour lutter efficacement contre les violences sexistes et sexuelles en France : ce n’est pas un simple Grenelle et quelques places d’hébergements en plus qui suffisent ! Un milliard permettrait de mettre en place l’éducation non sexiste dès les petites classes, d’organiser de vraies campagnes et politiques de lutte contre les féminicides, le harcèlement sexuel au travail, et financer toutes les associations féministes qui œuvrent depuis des années contre les violences sexistes et sexuelles. Ce milliard est aussi crucial pour l'hébergement dans des centres non mixtes dédiés, spécialisés et sécurisés.

– La mise à l'abri ou la protection des femmes victimes.

– La protection des mineures dans la loi (seuil d’âge) et matériellement, face aux violences sexistes et sexuelles.

– La ratification par la France de la « Convention contre la violence et le harcèlement dans le monde du travail » de l’Organisation internationale du Travail (de juin 2019 !) : celle-ci prévoit notamment des mesures qui contraignent les employeurs à prévenir et sanctionner le harcèlement sexuel, et à donner des droits aux femmes victimes de violences conjugales et intra-familiales. Les violences sexistes et sexuelles, le sexisme ordinaire doivent cesser sur nos lieux de travail !

– Des moyens de financement ambitieux pour appliquer les accords égalité sur la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, dans la fonction publique ou dans le privé !

– L’arrêt de la mise en concurrence de la gestion de la ligne d’écoute du 3919. Ce gouvernement prévoit ainsi la privatisation de ce service public, ce qui représente un risque majeur de voir la qualité du service rendu aux femmes réduite.

– La régularisation de toutes les sans-papières et leur protection contre les violences sexistes et sexuelles.

– La lutte contre le proxénétisme, le trafic d'êtres humains, et toutes les violences prostitutionnelles et porno-criminelles.

Le 21 novembre et le 25 novembre, toutes et tous mobilisé-es pour la fin des violences sexistes et sexuelles, et tant qu’il le faudra !

SIGNATAIRES DE L’APPEL UNITAIRE
Organisations et associations nationales :
CGT
FSU
Union syndicale Solidaires
Actionaid France
APEL-ÉGALITÉ
ATTAC
Chiennes de garde
Organisation de Femmes Egalité
Collectif National pour les Droits des Femmes
Les Effrontées
Osez le Féminisme !
Collectif Féministe contre le Viol
Maison des Femmes de Paris
Forum Femmes Méditerranée
Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie
Las rojas, feministes anticapitalistes
Mémoire traumatique et victimologie
Collectif Tenon
Fondation Copernic
Marche des solidarités
Collectif des immigrants en France
Collectif « Stop Aux Violences Obstétricales et Gynécologiques »
Les Attentives, compagnie théâtrale féministe et humaniste
L'association féministe "Un rêve de Farfadet",
Femmes solidaires
CLEF
Collectif Les Rosies d’A cause de macron
Cfqd Lesbiennes féministes
Marche Mondiale des Femmes
Cadac
Les Grenades
SKB

Et aussi :
Le snpes-pjj/fsu (syndicat national des personnel.le.s de l'éducation et du social à la Protection
Judiciaire de la Jeunesse)
Héro.ïnes 95
Africa 93
Planning Familial Val de Marne
CGT-HPE -Femmes en grève de l’Ibis Batignole

SOUTIEN DE L’APPEL (POUR LES PARTIS POLITIQUES)
ENSEMBLE!
Nouveau parti anticapitaliste (NPA)
Parti de Gauche (PG)
Génération.s
Parti communiste (PCF)
Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF)
La France Insoumise (LFI)

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20 novembre 2020 5 20 /11 /novembre /2020 17:01

Cliquez ici pour avoir la pétition

La réforme du lycée et du baccalauréat, imposée par le ministère contre l’avis des professeurs, nuit à la qualité du travail des élèves de Première et de Terminale.

La préparation des «  épreuves communes  », les épreuves anticipées de français, l’épreuve de spécialité abandonnée en fin de Première, les épreuves de spécialité conservées en Terminale, l’épreuve de philosophie, le Grand oral — qui ne bénéficie d’aucun moyen ni horaire spécifiques — l’élaboration par les élèves de leur projet d’orientation, le choix des vœux qu’ils formulent sur Parcoursup : le calendrier imposé par la réforme institutionnalise le désordre. Il exerce sur les élèves une pression qui les empêche de travailler sereinement. Il rend impossible la maîtrise de nouveaux programmes trop volumineux, et conçus sans tenir compte des conditions réelles d’apprentissage.

Cette désorganisation affecte aussi le travail des professeurs et des personnels. Elle exige de leur part une dépense d’énergie disproportionnée, qui les détourne de leurs tâches essentielles.

Contrairement à ce qu’affirme le ministre Jean-Michel Blanquer, la réforme n’a pas pour effet de simplifier le baccalauréat, mais elle rend son organisation absurdement complexe. Elle affecte la qualité des apprentissages, fragilise les élèves en les privant des repères que leur donne le groupe-classe, et compromet ainsi leur réussite dans le Supérieur.

La crise sanitaire aggrave les méfaits de la réforme.

À cause du confinement, les élèves n’ont pu bénéficier en 2019-2020 d’une année scolaire normale. Rien de concrètement réalisable n’a été mis en place à la rentrée pour remédier à leurs lacunes.

Pour répondre aux contraintes d’une nouvelle année très incertaine, pendant laquelle élèves et professeurs vont travailler sous la menace permanente de la pandémie, les mesures proposées par le ministère sont insuffisantes et inadéquates. D’une part, en supprimant les épreuves communes, on étend le contrôle continu, ce qui accroît encore la pression que la réforme fait déjà peser sur les élèves, et affaiblit encore davantage la valeur nationale du baccalauréat. D’autre part, le travail «  hybride » instauré par certains établissements, certes nécessaire pour garantir la sécurité sanitaire, aggrave les inégalités entre les élèves et les établissements, compromet la continuité pédagogique et donc la préparation à l’examen.

Le ministère a refusé toute demande d’aménagement des programmes quand il en était encore temps. Il convient maintenant d’aménager les épreuves et le calendrier.

Nous demandons donc pour cette année :
- le report à juin des épreuves de spécialité, pour laisser aux élèves le temps d’y être effectivement préparés ;
- la suppression de l’épreuve du Grand oral  ;
- un aménagement de toutes les épreuves du baccalauréat  ;
- une limitation des contenus des programmes attendus pour les épreuves.

Pour les années à venir, nous demandons une remise à plat de la réforme. Au minimum, le calendrier aberrant imposé par la réforme doit être réaménagé, et une réflexion approfondie doit être conduite sur les programmes, sur la définition du Grand oral et sur les moyens alloués à sa préparation.

 

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20 novembre 2020 5 20 /11 /novembre /2020 17:01

Le ministère a annoncé lundi 16 novembre des mesures concernant les revalorisations dans l’éducation. Celles-ci s’inscrivent dans les orientations déjà annoncées auparavant et les précisent. 

Une première tranche de 173 millions d’euros sera consacrée à l’octroi de primes d’attractivité pour les débuts de carrière, avec un versement dégressif du 2e (1400 euros bruts annuels) au 7e échelon (427 euros brut annuels). Cette prime serait la même pour les PE, les certifié-e-s et les agrégé-e-s. Les contractuel-le-s seraient également concerné-e-s, avec une prime dégressive allant de 54 euros nets par mois à 27 euros nets par mois. 

La position de SUD éducation sur cette prime d’attractivité est claire : la revalorisation doit se faire sous forme indiciaire et non indemnitaire, et doit correspondre à une enveloppe bien supérieure, pour compenser a minima la baisse du niveau de vie des personnels depuis le gel du point d’indice en 2010. Depuis 1995, à échelon constant, les personnels ont vu leur salaire fondre de près de 20% en tenant compte de l’inflation. Il n’est également pas garanti que cette enveloppe s’inscrive dans une programmation pluriannuelle comme c’était annoncé par le ministère : ces augmentations indiciaires doivent se faire dans la durée, les montants devant se cumuler sur plusieurs années. Enfin, les augmentations de salaires doivent concerner l’ensemble des personnels à tous les échelons, et pas seulement les enseignant-e-s, psyÉN et CPE. 

Une deuxième tranche de 178 millions d’euros est consacrée à la prime d’équipement informatique, ce qui représente un versement unique de 150 euros par enseignant-e ou psyÉN. Pour SUD éducation, ce versement est très en-deçà de ce qui est nécessaire pour correspondre aux dépenses des personnels, particulièrement en cette période de crise sanitaire. Enfin, comme pour l’augmentation salariale, cette prime doit être versée à l’ensemble des personnels. 

Enfin, une troisième tranche sera versée pour diverses mesures catégorielles. Parmi celles-ci, les 45 millions d’euros versés aux directeurs et directrices d’école, à peu près dans les mêmes proportions que la prime versée cette année en octobre, ne sont pas suffisants : les revendications des personnels portent non seulement sur la revalorisation, mais aussi sur les aides administratives et les décharges dans des proportions conséquentes. 

Par ailleurs, ces annonces risquent d’être un levier pour que le ministre exige des contreparties sur le temps de travail, les congés scolaires et le numérique. SUD éducation appellera les personnels à faire barrage à toute mesure allant dans le sens d’une dégradation de leurs conditions de travail.

 
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20 novembre 2020 5 20 /11 /novembre /2020 17:00

Les organisations FSU, FNEC FP-FO, CGT Educ’Action, Sud Education, SNCL-FAEN, Sages, FIDL, UNL et FCPE se félicitent de la mobilisation engagée dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche, par les personnels et les étudiant-es avec leurs organisations syndicales, en particulier lors d’un temps de mobilisation nationale le mardi 24 novembre.

Cette mobilisation fait suite notamment au coup de force de la ministre F. Vidal qui a décidé de faire passer sa loi de programmation de la recherche (LPR) et de l’aggraver en validant notamment des amendements surgis à la « dernière minute » qui rendent passibles de sanctions les mobilisations et contestations dans les établissements et suppriment l’étape de qualification par le Conseil national des universités (CNU) dans le cadre des recrutements d’enseignants-chercheurs.

Les personnels et leurs organisations demandent des moyens pour assurer le service public auquel les étudiant-es ont droit, y compris avec des cours en présentiel lorsque cela reste possible. Ils demandent le financement immédiat des postes statutaires et la titularisation immédiate des non-titulaires exerçant des fonctions pérennes.

Dans l’Education nationale comme dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche, le manque de moyens est insupportable dans la situation de crise sanitaire que nous vivons.

Les organisations soussignées assurent les personnels de l’ESR et les étudiant-es de leur soutien dans cette mobilisation dont les revendications rejoignent les nôtres.

Elles soutiendront toutes les initiatives décidées par les réunions et assemblées générales de personnels, dans l’ESR comme dans l’Education nationale, pour la satisfaction des revendications.

Montreuil, le 19 novembre 2020

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