4 février 2021 4 04 /02 /février /2021 15:21

Sous la pression de la mobilisation des personnels, le ministère prépare une revalorisation de certaines indemnités, notamment celle des CPE.

Le ministère prévoit une augmentation annuelle de l’indemnité forfaitaire versée aux CPE de 250 euros, en même temps qu’il leur refuse le versement de la prime d’informatique de 150 euros annuels. Cette annonce est pourtant inquiétante, car elle est corrélée à la désindexation de la prime du point d’indice : c’est un signe de plus que le ministère de l’Éducation nationale vise à détruire le cadrage national des rémunérations.

Pour SUD éducation, ces avancées sont bien faibles et n’assurent toujours pas l’équité entre les personnels enseignants. Mais elles montrent que la mobilisation des personnels paie, notamment suite au succès de la grève du 26 janvier dernier au cours de laquelle 40 % de la profession était en grève pour revendiquer des augmentations de salaire.

Pour SUD éducation, les ISAE/ISOE et la prime d’indemnité des CPE doivent être hissées au même niveau, et les CPE doivent bénéficier également du versement de la prime d’équipement. Plus largement, SUD éducation revendique une augmentation générale des salaires et l’intégration de toutes les primes au salaire.

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4 février 2021 4 04 /02 /février /2021 15:20

Monsieur Jean-Michel BLANQUER

Ministre de l’Éducation nationale

110, rue de Grenelle

75007 PARIS

 

Paris, le 03 février 2021

 

Monsieur le ministre,

Depuis la rentrée, notamment à travers les instances du dialogue social, nos organisations syndicales ont unanimement, et de manière récurrente, attiré votre attention sur la situation des personnels AESH et particulièrement sur leur rémunération qui reste largement insuffisante au regard de leurs missions.

Pour l’heure, aucune revalorisation de salaire n’a été prévue pour ces collègues au budget 2021 alors qu’une nouvelle fois, l’augmentation du SMIC au 1er janvier 2021 a eu pour effet non seulement de supprimer un niveau dans l’espace indiciaire des AESH (de 10 niveaux à l’origine, il n’y en a plus que 7 aujourd’hui), mais également de ramener les agent·es avec de l'ancienneté au même niveau de rémunération que les agent·es nouvellement recruté·es". Ces personnels, employés majoritairement à temps incomplet, n’ont droit à aucune autre indemnité : pas de prime en éducation prioritaire, pas de prime Covid et un accès très limité aux prestations sociales, notamment aux Prestations Inter Ministérielles (PIM).

De nombreux et nombreuses collègues ne peuvent vivre dignement de leur travail. Ils et elles ressentent une grande colère et souffrent d’un manque de considération au sein de notre ministère.

Les AESH sont majoritairement des femmes, sur des emplois précaires, peu rémunérés, offrant de faibles perspectives de carrière et dont les missions rendent compliquée l'articulation vie privé - vie professionnelle. Ces personnels et ce métier sont donc emblématiques des urgences pointées dans les 4 premiers axes du plan d'action national en faveur de l'égalité professionnelle femmes/hommes acté en décembre dans notre ministère.

Nous rappelons que des engagements ministériels en termes de revalorisation salariale avaient été pris lors du lancement du Comité consultatif AESH le 27 février 2020. Nous demandons donc l’ouverture immédiate de discussions sur la revalorisation des salaires des AESH, dans le cadre de l’agenda social. Nous vous demandons de faire connaître clairement les arbitrages qui seront les vôtres pour atteindre cet objectif ainsi que les montants qui y seront affectés.

De plus, l’instauration des PIAL, avec des services partagés sur plusieurs établissements, rend compliqué, voire impossible, le cumul d’emplois, souvent indispensable pour assurer aux AESH une vie décente.

Nous sommes régulièrement alertés par des AESH affectés en PIAL sur la dégradation de leurs conditions de travail. Par conséquent, nos organisations sollicitent également de faire un bilan de la mise en place de ces structures, avant leur généralisation prévue en septembre 2021.

L’École inclusive représente un véritable enjeu de société, une priorité du quinquennat, et les personnels AESH qui exercent des missions pérennes au cœur de ce dispositif, y ont un rôle essentiel.

C’est pourquoi les organisations syndicales CGT Éduc’action, FSU, SE UNSA, Sgen CFDT, SNALC et SUD Education vous demandent d’ouvrir en urgence des négociations salariales et des discussions pour une reconnaissance du métier d’AESH et sortir ces personnels d’une précarité insupportable.

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2 février 2021 2 02 /02 /février /2021 14:38

Préparation de la rentrée dans le second degré

Peu d'évolution dans la DHG proposée par l'administration :

  • Argentan Truffaud : conversion de 5 HSA en HP.

  • Argentan Rostand : conversion de 2,5 HSA en HP.

  • Mortagne au Perche : conversion de 1,5 HSA en HP.

  • Trun : conversion de 2,5 HP en HSA HSA en HP.

Vote des syndicats majoritairement contre.

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2 février 2021 2 02 /02 /février /2021 14:25
Jeudi 4 février 2021 Mobilisons-nous pour la préservation et le développement de l’emploi, contre la précarité, pour la défense de l’Enseignement Supérieur et la Recherche et de tous les services publics

Ce communiqué a été publié le 01/02/2021

Les conséquences sanitaires, économiques et sociales de la pandémie sont aggravées par des décisions gouvernementales désastreuses pour le monde du travail et la jeunesse.

Dans ce contexte, les organisations signataires ont décidé de se joindre au processus de mobilisations et d’initiatives au mois de janvier et début février pour la préservation et le développement de l’emploi et des services publics contre la précarité et pour la réouverture des universités à toutes et tous les étudiant·es, au-delà d’un seul jour par semaine, avec les moyens nécessaires.

Le mardi 26 janvier a été une journée de manifestation à travers tout le pays qui a mobilisé les personnels de la maternelle à l’université, de la recherche ainsi que les étudiant·es. Cette journée était incontournable pour porter et faire entendre nos revendications en particulier vers les citoyen·nes. La journée interprofessionnelle du jeudi 4 février doit nous permettre de continuer dans cette dynamique revendicative en mobilisant notre secteur.

Le plan de relance affiché par le gouvernement n’est en rien un plan de rupture avec les politiques de casse de l’emploi, de pression sur les salaires et sur les conditions de travail et d’affaiblissement de la protection sociale et des services publics. Il plonge une grande partie de la population et notamment la jeunesse dans la précarité et la pauvreté. Pour contrer le mécontentement croissant, le gouvernement met en place des lois liberticides y compris au sein même de nos établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche. Par contre, les gagnants sont bien toujours les mêmes, ainsi les entreprises les moins touchées par la crise bénéficieront le plus des crédits d’impôt. On voit le résultat : des centaines de millions d’euros de crédit d’impôt recherche pour Sanofi pour des milliers de licenciements, et finalement être incapable de développer un vaccin.

Les « contre » réformes qui se sont succédé ces dernières années facilitent les licenciements et les suppressions de postes dans le privé comme dans le public. Là encore, ni plan de relance, ni plan de rupture mais la poursuite du même objectif néo-libéral de casse de l’appareil productif et des services publics.

Il est indéniable, après la pénurie de masques du printemps dernier et la pénurie des vaccins aujourd’hui, qu’être en capacité de produire des médicaments, des vaccins, du matériel médical et de protection ne peut plus faire débat. Il faut relocaliser une partie de notre production y compris en réquisitionnant les entreprises indispensables pour lutter contre la pandémie.

Il faut un véritable plan de relance combinant investissement public massif, lutte contre la précarité, augmentation des salaires et baisse du temps de travail.

C’est le chemin inverse que prend ce gouvernement. Rien pour les salaires. La ministre du Travail annonce, presque comme une provocation, une revalorisation du SMIC en dessous d’1% pour 2021, ce qui ferait passer le taux horaire de 10,15 à 10,25 €. Rien pour l’ensemble des fonctionnaires dont le point d’indice reste gelé depuis près de 10 années. Pour les personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche, ce seront quelques miettes sous forme de prime dans le cadre de la loi de programmation de la recherche au prix de mesures destructrices pour notre service public de l’ESR.

Les étudiant·es sont confronté·es à une précarité croissante, à la difficulté de suivre les cours à distance et à la peur de l’échec ; tout cela engendre une détresse psychologique forte, pouvant aller jusqu’au suicide pour certain·es. C’est toute une génération qui est abandonnée voire sacrifiée, les mesures annoncées et les décisions prises par Macron, Castex ou Vidal étant insuffisantes, incohérentes et bien souvent inapplicables.

Nous revendiquons l’abrogation de la LPR et réitérons la demande d’un plan pluriannuel de recrutements de 65 000 postes titulaires sur 10 ans, dont 8500 créations de postes pour l'année 2021, pour l'ensemble de l’ESR, tous corps confondus et la titularisation des personnels contractuel·les recruté·es sur fonctions pérennes, l’arrêt de l’externalisation et de la privatisation des fonctions supports, la revalorisation significative des salaires, ainsi qu’un effort budgétaire programmé sur 10 ans de trois milliards d'euros supplémentaires par an dont 1Md€ pour la recherche et 2Md€ pour l’enseignement supérieur. Le nombre de contrats doctoraux doit être augmenté (+7000) pour permettre la délivrance annuelle de 20 000 doctorats financés.

Il faut revaloriser les bourses, baisser les loyers en résidence universitaire, recruter du personnel de santé et de service social dans les CROUS pour mettre fin à terme à la précarité étudiante.

C’est pourquoi, les organisations signataires appellent, dans une dynamique de convergences et de renforcement des luttes, à un temps fort commun interprofessionnel de mobilisations et de grève partout en France le 4 février 2021 pour la préservation et le développement de l’emploi et des services publics, contre la précarité.

SIGNATAIRES : Snep-FSU, snesup-FSU, snuasfp-FSU, sncs-FSU, snasub-FSU, SOLIDAIRES ETUDIANT-e-S, sud recherche Epst, Sud Éducation, FO ESR, SNTRS CGT, Ferc sup cGt, CGT Inrae, UNEF, L’alternative, ANCMSP

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1 février 2021 1 01 /02 /février /2021 11:24

Groupe de travail sur les PIALs

Il y a 11 PIALs dans l'Orne, 503 AEH (325 ETP) et 1200 élèves relevant de la MDPH.

11 PIALs : Alençon Balzac, Alençon Louise Michel, Domfront, Ecouché, Flers, L'Aigle, La Ferté Macé J. Brel, Mortagne, Rémalard P. Harel, Tinchbray A. Camus et Trun A. Malraux.

 

Le ratio national est de 1 AESH pour 5 élèves, dans l'Orne il est de 3,86.

65,4 % des AESH sont mutualisé-es.

La dotation pour cette année était de 0 car le département est considéré comme sur-doté. Toutes les notifications qui vont arriver vont donc devoir être absorbées par les AESH déjà en poste.

L'organisation du PIAL est départementalisé. Il peut donc fonctionner différemment de ceux des autres départements.

Les coordinateur-trices PIAL ont en charge entre 50 et 60 AESH et ont ¼ temps pour cette mission. Celles et ceux qui sont déjà sur une mission à temps plein sont payé-es en heures supplémentaires.

On nous dit que dans l'Orne, aucun élève n'est déscolarisé faute d'être accompagné-e. Si on a connaissance d'un enfant déscolarisé faute d'accompagnement, il faut nous prévenir immédiatement.

Il y a actuellement 6 élèves en attente d'accompagnement.

Il y a des CDA un mardi sur deux, à la suite de laquelle (environ 15 jours après) la famille est informée de la notification. Il va être demandé à la MDPH d'informer aussi les enseignant-es référent-es pour gagner du temps. Il y a environ 6,9 mois de retard dans le traitement des dossiers MDPH.

Une affiche PIAL va arriver dans les établissements afin que les familles soient correctement informées.

Il y a peu d'appels à la cellule d'écoute Ecole Inclusive, soit le dispositif n'est pas connu soit les gens n'osent pas appeler, soit il n'y a pas de problème (ça semble peu probable).

1,6% des élèves sont accompagnés dans le public contre 2,6% dans le privé. Aucune explication pour l'instant justifiant d'une telle différence.

De plus en plus d'AESH sont dans le 1er et le 2nd degré ; ils-elles peuvent passer du public au privé et inversement.

L'année prochaine seront peut-être mis en place des PIALs renforcés. L'idée est de travailler avec le secteur médico-social pour faciliter l'accueil, former, profiter de périodes d'observation.

Il n'y a pas d'AESH référent-e dans l'Orne, ce sera effectif l'année prochaine. Il y en aura un-e par PIAL. Ce sera sur appel à candidature avec (mais c'est à confirmer) un temps dédié et une prime).

 

La formation initiale se déroulera sur le temps des vacances scolaires, ce que nous dénonçons. Les heures connexes sont censées être utilisées pour de la préparation, des échanges, des réunions et de la formation. Le maigre salaire touché ne permet pas aux parents de faire garder leurs enfants pendant les congés scolaires pour aller se former. Il y a en plus de nombreux-ses AESH qui ont un double emploi et ne sont donc pas disponibles pour faire de la formation en plus. Nous rappelons que les AESH n'ont pas à justifier de leurs heures connexes.

La formation initiale comportera une semaine pendant les vacances d'automne et une pendant celles d'hiver et sera en partie seulement en présentiel. Il y aura une journée PSC1, une demi-journée de travail avec une assistante sociale pour aider à repérer des signaux faibles de maltraitance, ainsi qu'une formation de base. Toutes les AESH recrutées entre le 1er septembre et le début de la formation feront partie de la cohorte de l'année. Les autres bénéficieront de la formation l'année suivante.

Les AESH doivent maintenant être mobiles car ils-elles peuvent être amener à assurer des remplacements, ce qui pose question quant à leurs conditions de travail. Ils-elles bénéficient de la même circulaire que les enseignant-es pour ce qui est des frais de transport.

A partir de septembre 2021, les AESH ne pourront plus accompagner des élèves sur la pause méridienne sauf si financé-es par les collectivités territoriales. Ces mêmes collectivités seront très largement aidées financièrement par la CAF.

Sur Prim'61, les AESH peuvent trouver pas mal d'infos avec QR code.

Des entretiens d'évaluation vont être organisés, c'est en cours de réflexion.

Fin janvier, le SMIC sera revalorisé mais les syndicats demandent qu'il y ait une revalorisation académique pour laquelle l'Orne pourrait donner l'exemple ! Il est demandé aussi que l'ancienneté soit prise en compte.

Les circulaires fonction publique s'appliquent aux AESH.

Pour information, un deuxième groupe de travail sur les PIALs aura lieu au printemps, n'hésitez pas à nous faire remonter les éventuels problèmes d'ici là.

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1 février 2021 1 01 /02 /février /2021 11:23

Préparation de la rentrée dans le second degré

Evolution des effectifs

Pour la rentrée 2021, l’académie de Normandie voit ses effectifs augmenter de 220. Cependant pour l’ancienne académie de Caen, une baisse d’effectifs est prévue, qui correspond à 195 élèves.

 

Départements

Constat 2020

Prévisions 2021

Variation

Orne

9 611

9 612

1

Calvados

26 257

26 211

- 46

Manche

16 964

16 814

- 150

Sous-total Caen

52 832

52 637

- 195

Eure

28 610

28 867

257

Seine Maritime

51 799

51 957

158

Sous-total Rouen

80 409

80 824

415

Académie de Normandie

133 241

133 461

220

 

Evolution des moyens des collèges du département de l’Orne par rapport à la rentrée 2020 :

Au regard de l’évolution démographique, la dotation académique (académie de Normandie) en collège, varie de -37,7 ETP à la rentrée 2020 (dont - 7 ETP pour l’Orne).

 

 

HP

HSA

IMP

Dotation initiale 2018

12 569

908

187,25

Dotation initiale 2019

12 351

1 001

186

Dotation initiale 2020

12 429

974

189,25

Dotation initiale 2021

12 231

1 046

172,25

Dotation départementale année scolaire 2021-2022
Moyens attribués globalement aux collèges
  1. La dotation globale horaire

La part structurelle correspond à l’application d’un taux d’encadrement de référence par type de collège (2 catégories) et à l’application des horaires réglementaires.

 

Les élèves relevant d’un dispositif ULIS sont inclus dans le taux d’encadrement (nouveauté).

 

Le taux d’encadrement pris en compte pour le calcul de la dotation structurelle :

 

 

Collège éducation prioritaire (REP + et REP)

 

E/D 24 élèves par niveau

 

Collèges hors éducation prioritaire

E/D 28 élèves en 6e et

30 élèves sur les autres niveaux

 

L’application des horaires réglementaires : 26 heures par division, auxquelles s’ajoutent 3 heures mises à disposition afin de favoriser le projet d’établissement et l’innovation pédagogique.

Le financement des heures statutaires et des formations spécifiques

Les heures pour l’association sportive, le laboratoire de sciences physiques et sciences de la vie et de la terre ainsi que la chorale sont intégrées dans la dotation initiale. Des ajustements auront lieu à l’issue des créations/suppressions de postes, au regard des nominations effectives.

 

La part complémentaire autonomie

Cette part est déterminée par un coefficient attribué en fonction de nombre de divisions du collège. Les établissements en éducation prioritaire bénéficient d’une majoration de ce coefficient. 3 catégories :

-établissement avec + de 8 divisions : + 0,25 h par division

-établissement avec – de 8 divisions : +0,5h par division

-REP : + 1h par division.

Le financement des sections sportives scolaires et des classes à horaires aménagées est intégré à cette part complémentaire.

 

Les dispositifs particuliers

Les heures des ULIS, classe et ateliers relais et des UPE2A ainsi que la pondération des heures sur le REP+ sont intégrées dans la DGH initiale.

 

Les Indemnités pour Mission Particulière (IMP)

Les indemnités pour mission particulière (IMP) sont réparties comme suit :

2,5 IMP sont attribuées par établissement au titre du référent pour les usages du numérique pédagogique

Coordination EPS : Ces IMP sont déterminées sur la base des enseignants titulaires à N-1. (1 IMP si au moins 4 enseignants et 2 IMP si plus de 4 enseignants.)

1 IMP par établissement au titre du laboratoire de technologie

1,25 IMP supplémentaires par établissement.

 

  1. Attributions spécifiques SEGPA :

Textes de référence :

  • Arrêté du 21 octobre 2015

  • Circulaire n° 2015-176 du 28 octobre 2015 (BOEN n°40 du 29/10/2015)

 

Une dotation horaire fléchée et identifiée au sein de la DGH est affectée aux SEGPA. Elle doit permettre de disposer des moyens horaires nécessaires pour couvrir les heures d’enseignement dues aux élèves de SEGPA et favoriser les pratiques pédagogiques innovantes.

Application des horaires réglementaires de la 6e à la 3e

 

Niveaux

Horaires enseignement

général

Horaires enseignement

professionnel

Total

6e

26 h

 

26 h

5e

26 h

 

26 h

4e

22 h

6 h

28 h

3e

19,50 h

12 h

31,50 h

 

Application d’un taux d’encadrement :

Le calcul de l’attribution des moyens se fait à partir d’une base de 16 à 18 élèves par classe et de 8 à 9 pour les plateaux techniques.

 

  1. Moyens réservés, hors dotation globalisée, destinés à permettre d’assurer les missions vis-à-vis des élèves et des personnels :

 

Ces moyens sont réservés au niveau académique et sont attribués selon les besoins, hors dotation globalisée aux établissements :

 

  • Décharges syndicales et allègements de service,

  • Heures pour les élèves à besoins éducatifs particuliers (élèves malades …),

  • Heures de réduction de service pour les enseignants appelés à compléter leur service soit dans un établissement situé dans une commune différente de celle de leur établissement d’affectation soit dans deux autres établissements.

  • Secrétaire départemental du CHSCTD

 

 

Les syndicats ont dénoncé la transformation d'HP en HSA. La DASEN reconnaît que cette une mesure aux dépends des enseignant-es. Depuis le début du quinquennat, la priorité est donnée au premier degré mais le second degré en pâtit. C'est à l'éducation nationale en général qui faudrait accorder des moyens ! Les effectifs des élèves étant stables, c'est le moment de stabiliser ou améliorer les effectifs enseignant-es.

 

Pour ce qui est de la part complémentaire autonomie, les syndicats craignent que l’autonomie ne serve à compenser les pénuries.

 

Aucune ouverture de dispositifs particuliers. Les syndicats font pourtant remarquer que les effectifs sont trop élevés en ULIS, notamment à Alençon et Argentan mais la DASEN fait une moyenne départementale et se satisfait donc du résultat.

 

Les IMP sont accordés en fonction des établissements. Là où il manque des IMP, il est possible de prendre des HSA.

 

Projet TER (territoire éducatif rural) : l'idée est de développer un partenariat entre EN, élu-es, partenaires locaux divers, jeunesse et sport...Rendre le territoire attractif pour attirer vers les établissements scolaires et inversement. Vimoutiers et ses 3 établissements ont été choisis à titre expérimental. Il s'agit de faire un modèle de partenariat pour produire un schéma reproductible ailleurs.

 

Vote de la dotation horaire globale unanime contre.

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1 février 2021 1 01 /02 /février /2021 11:18

Les raisons d'être mécontent-es n'ont jamais été aussi nombreuses au sein de l'Education nationale.
Remplacements et contractuel-les dans les écoles de l'Orne

De nombreux témoignages nous parviennent pour des absences non remplacées. Les enseignant·es brigades sont en sous-effectif dans le département, comme nous l'avions prévu l'année dernière au moment de la carte scolaire. Fermer autant de postes en pleine crise sanitaire ne pouvait qu'avoir cette conséquence. Cette situation n’est pas spécifique à l'Orne car le ministère rogne sur les moyens depuis des années. Il y a urgemment besoin d'embauches! Pour le ministre Blanquer, la crise sanitaire agit comme un effet d’aubaine. Avec les absences liées à la pandémie, le recrutement de personnels était inévitable, la dégradation des conditions de travail aurait été trop brutale autrement. Cette situation a permis au ministre d'accélérer un plan annoncé depuis juin 2018 dans le rapport Comité Action Publique 2022 (dit CAP 2022). Ce rapport annonçait la couleur sombre des années à venir en dénonçant la "grande rigidité" du cadre actuel de la gestion des ressources humaines dans la Fonction publique qui "ne correspond pas aux besoins des managers publics ni ne permet de mener des transformations en profondeur". En effet, un-e fonctionnaire peut refuser, peut se mettre en grève ! Noir sur blanc, le rapport désigne le problème: le statut ! "Cette rigidité s’exprime notamment par : [...] - la prépondérance du statut de la fonction publique pour les embauches, le recours au contrat ne pouvant s’entendre que dans des cas spécifiques." Heureusement, le gouvernement a des solutions : - assouplir le statut pour offrir la possibilité d’évolutions différenciées, notamment des rémunérations, entre les trois fonctions publiques; ça c'est pour le volet "primes au mérite" que l'on sent planer au dessus de nos têtes - élargir le recours au contrat de droit privé comme voie «normale» d’accès à certaines fonctions du service public. Alors que dans l'Éducation Nationale, 1 personnel sur 4, soit 300 000 personnels, travaille déjà de manière contractuelle, l'objectif affiché n'est pas de titulariser ces personnes mais au contraire d'étendre le précariat afin d' "offrir davantage d’agilité et de souplesse aux employeurs publics". Le recrutement de personnels contractuels, dans le premier degré, était pour l'heure assez rare sur l’ensemble du territoire et inexistante dans l'Orne. Le ministère de l’Éducation Nationale a choisi de recruter jusqu’à 6000 enseignant·es contractuel·les dans le premier degré pour des contrats d’une durée extrêmement courte : les contrats n’excéderont pas l’année 2021. Le choix du ministère de précariser au maximum les personnels recrutés, alors même que les effets de la crise économique commencent à se traduire par des vagues de licenciements, est bien un choix politique. Pour SUD Éducation, la politique de recrutement de personnels sans formation préalable, avec une rémunération faible et sans aucune autre perspective que le licenciement trois mois plus tard, est indécente. Ces personnels se verront également exclure du versement de la prime d’équipement que le ministère réserve aux personnels contractuels embauchés à l’année scolaire. D’un côté, on écrase toute envie de s’investir, on traite les personnels comme des exécutants qui appliquent des ordres et protocoles. De l’autre, on précarise un peu plus le statut des personnels de l’Éducation Nationale.

Mais tout ça n'est pas une surprise car on fait le constat de l’incapacité de l’Éducation nationale à adapter son fonctionnement à la crise sanitaire pour protéger les personnels et les élèves de la menace épidémique depuis le début de la crise. Les conditions de la rentrée de janvier étaient particulièrement inquiétantes étant donnée la circulation du virus.
Les épidémiologistes s’en inquiètent logiquement ainsi que du brassage qui en résulte. Pourtant dans de nombreux collèges et de nombreuses écoles de France le protocole sanitaire se résume à l’aération des fenêtres et à la distribution de gel hydroalcoolique. Le ministre n’a aucune réponse à apporter aux personnels.

Des annonces inquiétantes pour la rentrée 2021

À cette absence catastrophique de politique sanitaire, s’ajoutent des annonces inacceptables quant aux moyens qui seront attribués au service public d’éducation pour la rentrée 2021. Dans le 1er degré, les créations de postes sont insuffisantes. . Il n’y a aucun espoir d’amélioration de la situation dans ces annonces.

Dans le 2d degré, la rentrée 2021 s’annonce alarmante avec la suppression de 1800 postes convertis en heures supplémentaires et aucune création de poste de CPE depuis maintenant quatre ans. Pourtant la crise sanitaire a mis au jour le caractère essentiel de ces personnels qui ont de plus en plus de difficultés à exercer leurs missions à cause du manque de personnels.
Ces annonces budgétaires vont avoir des conséquences graves sur le service public d’éducation. Les personnels en ont assez de cette école de la maltraitance dans laquelle les personnels, à bout, sont méprisé-e-s et mal payé-e-s. L’administration leur refuse les moyens pour enseigner et pour les aider et accompagner les élèves dans leurs difficultés.

Une politique éducative qui creuse les inégalités

La politique éducative est vouée à creuser les inégalités si le ministère ne se décide pas à donner aux personnels les moyens de faire vivre le service public d’éducation.
SUD éducation revendique un plan d’urgence pour l’éducation avec un volet sanitaire pour luter contre l’épidémie de la covid-19, une autre politique salariale avec la titularisation des personnels précaires et la création d’un corps de la fonction publique pour les AESH et des créations massives de postes d’enseignant-es, d’enseignant-e-s spécialisé-e-s, de Vie Scolaire et de personnels médico-sociaux de la Fonction Publique d’État. Ces créations de postes doivent permettre de limiter le nombre d’élèves par classe pour favoriser la différenciation, la coopération et la réussite de tou-te-s.

Demain, 26 janvier, nous serons en grève pour nos salaires. Pour SUD éducation, il est urgent d’obtenir satisfaction sur les revendications immédiates :

  • l’indexation des salaires sur l’inflation pour garantir le maintien du niveau de vie des personnels ;

  • l’intégration des primes et indemnités au salaire ;

  • une augmentation significative des salaires, d’autant plus forte que le salaire de l’agent-e est bas, pour réduire les inégalités salariales.

SUD éducation revendique également dans le cadre du projet d’égalité salariale qu’elle porte avec l’Union syndicale Solidaires, une augmentation du Smic à 1700€ nets ; la titularisation sans condition de concours ni de nationalité à temps plein de tous les personnels contractuels de l’Éducation nationale.

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1 février 2021 1 01 /02 /février /2021 11:17

 

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1 février 2021 1 01 /02 /février /2021 11:15

 

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1 février 2021 1 01 /02 /février /2021 11:14
Motion d’actualité du Conseil fédéral de janvier 2021

Ce communiqué a été publié le 30/01/2021

La situation continue à être compliquée en ce début d’année civile. Le ministère a montré de nouveau son incapacité à anticiper les difficultés liées à la crise épidémique. En particulier, aucune mesure n’a été prise pour permettre des baisses d’effectifs permettant de faire face de manière pérenne à l’évolution de la crise sanitaire. SUD éducation souhaite que les écoles et établissements restent ouverts le plus longtemps possible : mais pour cela, il faut impérativement un plan d’urgence pour l’éducation. Dans l’immédiat, une organisation par dédoublement pour tout le second degré avec continuité pédagogique doit pouvoir être mise en place. Dans le premier degré, il faut en finir avec l’omerta de l'administration et la mise au pas pédagogique (formations Constellations imposant la neuro-pédagogie). Les conditions de travail fortement dégradées épuisent les personnels : agent-e-s en sous-effectifs, explosion de temps de travail, multiplication des pressions hiérarchiques, auto-évaluation managériale et mise en concurrence des établissements… Lors de toute modification importante de l’organisation du travail, il faut un temps banalisé pour se réorganiser avant de reprendre dans des conditions de travail plus saines et moins anxiogènes. Il s’agit d’aller vers l’autogestion la plus complète possible : ni gestion de la pénurie, ni gestion dans l’urgence où l’on nous somme de nous adapter !

SUD éducation dénonce le flou entretenu par les ministères de l’Éducation nationale et de l’enseignement supérieur sur les modalités des épreuves d’examens et concours entériné par l’ordonnance du 24 décembre 2020. En précisant qu’elles peuvent être modifiées jusqu’à deux semaines avant les examens ou avant les concours, le ministère favorise le tri social et la pression sur les usager-es du service public déjà fragilisé-es par la crise sanitaire. Nous apporterons tout notre soutien possible aux étudiant-es en lutte pour leurs conditions de vie et de travail. La crise révèle à cet égard le traitement indigne que l’institution réserve aux élèves et étudiant-e-s trans.

La campagne de vaccination apparaît à ce stade essentiellement comme une campagne de propagande du gouvernement. Les personnels de l’éducation doivent avoir la possibilité de se faire vacciner à brève échéance si ils et elles le souhaitent. Enfin, pour répondre aux enjeux de santé physique et psychique des élèves et étudiant-e-s, la médecine scolaire doit rester au sein de l’Éducation nationale et il est plus que temps de mettre en œuvre une véritable médecine du travail. La crise sanitaire pose un certain nombre de difficultés au mouvement social. Cela dit, depuis la deuxième vague épidémique, plusieurs fronts de lutte se sont ouverts. La mobilisation contre la loi sécurité globale s’est construite autour d’un arc syndical et associatif large, et a rassemblé des manifestations massives à travers l’ensemble du territoire. Cette mobilisation reste à renforcer et à articuler à la dénonciation du projet de loi sur le “séparatisme”. Même rebaptisé, ce projet de loi vise à stigmatiser les populations de confession musulmane ou considérées comme telles, et à diviser les classes populaires. La question de la défense des libertés publiques ne s’arrête pas à cette loi, et SUD éducation l’articule notamment à la question des libertés syndicales.

En effet, la lutte contre la répression antisyndicale porte ses fruits : à Bordeaux, les conseils de discipline contre nos camarades ont été abandonnés, et à Melle, la mutation d’office de notre camarade Sylvie a été suspendue. Dans certaines académies, les rectorats exigent que les établissements organisent une session de rattrapage spéciale pour les élèves de terminales qui n’ont pas eu de note, avant le mois d’avril, sur la base des programmes du premier semestre de première. Des établissements, où la grève des examens contre la première session d’E3C a été un succès, ont subi une descente de l’inspection générale en vue de sanctionner les collègues. Nous demandons l’annulation de cette session de rattrapage punitive.

Dans le supérieur, les annonces de Macron de la reprise des cours un jour par semaine pour tou-te-s les étudiant-e-s à compter du 21 janvier (contredisant les déclarations du Premier Ministre et de la ministre Vidal) sont loin d’être satisfaisantes : face à la crise sociale, au scandale pédagogique du distanciel et à la détresse psychologique que subissent les étudiant-e-s, l'ouverture des universités est une nécessité et cela passe par un investissement humain et financier massif dans l'ESR. Les mobilisations étudiantes de janvier sont un début. À nous de les amplifier, en mettant à l'ordre du jour dans nos AG et collectifs de travail les revendications d'ouverture des universités, de réduction du temps de travail pour un retour sur site permettant la protection des collègues, le recrutement de personnels enseignants et BIATSS…

Les personnels sont éprouvés par la crise sanitaire et les défaillances ministérielles.L’heure est donc bien à la reprise de l’offensive. SUD éducation s’est ainsi mobilisée dans son secteur professionnel autour de la grève du 26 janvier. Cette grève a permis de reconstruire de l’action collective sur nos lieux de travail. Cet enjeu demeure essentiel et au cœur de nos préoccupations pour les mois à venir.

En outre, un vaste mouvement AED inédit s'est constitué à partir de novembre 2020, porté par de nombreux collectifs locaux et soutenu par SUD éducation, pour revendiquer un statut mettant fin à leur précarité ainsi qu'une meilleure reconnaissance de leur travail, d'autant plus important pendant la crise sanitaire.

Le ministère ne veut pas arrêter le train infernal des réformes, et s’apprête à s’attaquer frontalement à l’éducation prioritaire et la formation des enseignant-es : SUD éducation fait de l’information et de la mobilisation contre ces nouvelles réformes une priorité de son intervention en vue de la rentrée de septembre 2021.

Le problème salarial, le manque d’effectifs, la dégradation des conditions de travail, mais aussi les licenciements, la précarité, la répression, le démantèlement des services publics sont des questions qui touchent tous les secteurs, publics, privés. Il nous faut donc une riposte commune.

La construction de la grève féministe du 8 mars est aussi une actualité centrale de la période. SUD éducation mettra en œuvre toutes ses capacités de mobilisation pour construire cette date en l’appuyant sur les réalités de notre secteur professionnel, et en particulier sur la question des inégalités salariales.

Nous nous mobilisons pour la réussite de la grève interprofessionnelle du 4 février et de ses suites en organisant des AG, en popularisant les revendications interprofessionnelles dans notre secteur afin d' ancrer la mobilisation dans la durée pour inverser le rapport de force.

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Published by SUD 61