15 mars 2021 1 15 /03 /mars /2021 10:14

Cet article a été publié le 09/03/2021

Du 22 mars au 6 avril auront lieu les élections TPE/TPA. Nous connaissons toutes et tous des salarié-e-s qui travaillent dans une association ou une entreprise de moins de 11 salarié-e-s ou qui sont salarié-e-s de particuliers. Du 22 mars au 6 avril, faisons voter pour les listes Solidaires.

Qu’est-ce que sont les élections TPE/TPA ?

Vous êtes salarié·e d’une très petite entreprise ou d’une très petite association de moins de 11 salarié·e·s, ou bien salarié·e au domicile d’un particulier employeur, vous serez appelé·e·s à voter du 22 mars au 6 avril 2021.

Dans chaque région, vous élirez 10 représentant·e·s syndicaux issu.e·s eux aussi de TPE qui vous représenteront face aux employeurs dans des Commissions Paritaires Régionales Interprofessionnelles (CPRI).

Ces élections comptent pour la représentation syndicale dans les branches professionnelles et les conseils de prud’hommes. Avec un score important de Solidaires, vous pourrez mieux défendre vos droits.

 

Solidaires, c’est qui ? c’est quoi ?

L’Union syndicale Solidaires est une union interprofessionnelle qui couvre tous les départements et des secteurs professionnels très divers. Nos syndicats Solidaires, SUD, SNJ, Asso…, appartiennent à des secteurs professionnels du secteur public comme du secteur privé qu’il soit marchand ou non : commerces et services, santé/social, associations, restauration, journalisme, nettoyage, banques et finances, chimie, collectivités territoriales, culture, éducation, énergie, formation, industrie, bâtiment, métallurgie, services postaux, télécommunications, prévention et sécurité, protection sociale, recherche, transports… ainsi que chez les étudiant.e·s et le retraité.e·s.

L’Union syndicale Solidaires veut être un contre-pouvoir et propose un syndicalisme de lutte qui lie défense quotidienne des salarié·e·s et transformation de la société.

Suis-je concerné·e par les élections ?

Pourra voter tout·e salarié·e en poste en décembre 2019, dans une entreprise ou association de moins de 11 salarié·e·s ou au domicile d’un particulier employeur :
Âgé·e d’au moins 16 ans ;
– Inscrit·e sur les listes électorales du scrutin ;
– Quel que soit son contrat de travail (CDI, CDD, contrat de travail temporaire, intermittent, contrat de professionnalisation, contrat d’apprentissage…) ;
– Quelle que soit sa nationalité.

Comment voter ?

Le scrutin se déroulera du 22 mars au 6 avril 2021.
Les électrices et électeurs pourront voter, selon leur choix, 
par courrier ou bien par voie électronique sur le site Internet Grand Public dédié aux élections (election-tpe.travail.gouv.fr).
Mi-mars 2021, soit environ une semaine avant le début du scrutin, les électeurs et électrices recevront de la Direction Générale du Travail un courrier contenant leur matériel de vote :
– Une enveloppe T et un bulletin de vote mentionnant la liste des organisations syndicales candidates au scrutin, afin de voter par correspondance ;
– Des codes de connexion personnels et confidentiels, afin de voter directement en ligne sur le site Internet Grand Public.

On a des droits !

 

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15 mars 2021 1 15 /03 /mars /2021 10:13
Profilage des postes CP et CE1 dédoublés : remise en cause profonde de toute l’organisation des écoles !

Ce communiqué a été publié le 14/03/2021

Aujourd’hui nous alertons les personnels sur les dangers de ce que le ministère essaie de mettre en place dans les Académies d’Aquitaine et de Toulouse par le fléchage  des postes de CP/CE1 à 12. 

A Toulouse, informé-e-s le 09 mars, les enseignant-e-s en poste dans ces classes vont devoir choisir avant le 31 mars : être titularisé-e-s sur un poste à profil cantonné-e-s à un seul niveau en signant un nouvel arrêté de nomination ou bien participer au mouvement. Les  enseignant-e-s titulaires devront accepter des nouvelles missions dont ils n’ont actuellement pas connaissance.

En Aquitaine, c’est pire, les collègues en poste vont devoir passer un entretien pour rester sur leur propre poste, sachant que d’autres pourront postuler.

Les DASEN ont décidé en urgence et sans consultation du CTSD et du CDEN cette  mesure de profilage des postes qui aura de graves incidences sur le fonctionnement pédagogique de l’école. En nette contradiction avec le Décret n° 89-122 du 24 février 1989 relatif à la répartition des élèves entre les classes et les groupes, elle dessaisit le conseil des maîtresses et maîtres  du libre choix de l'organisation pédagogique et introduit la mise en concurrence  entre les collègues.

C'est une atteinte grave, non seulement à la liberté pédagogique, mais également une remise en cause profonde de toute l'organisation des écoles ! En effet, une véritable double gestion des écoles va se mettre en place : cycle 2 d’un côté et cycle 3 de l’autre, y compris pour le mouvement.

Par cette mesure Blanquer veut introduire une logique de contrat avec les établissements classées en éducation prioritaire, contrôler et choisir les enseignant-e-s y exerçant et  conditionner les moyens accordés à la satisfaction de certains objectifs. Contractualiser c’est introduire la logique de l’entreprise privée dans l’école publique

SUD éducation demande l'abandon immédiat du profilage des postes de CP et CE1 dédoublés.

L’école n’est pas une entreprise , l’éducation n’est pas une marchandise !

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15 mars 2021 1 15 /03 /mars /2021 10:12
Loi Rilhac adoptée au Sénat : les écoles n’ont pas besoin d’une nouvelle strate hiérarchique, mais de collectif et de solidarité

Ce communiqué a été publié le 13/03/2021

Le Sénat vient d’adopter la proposition de loi “créant la fonction de directrice ou de directeur d'école” proposée par la députée Cécile Rilhac.

Le gouvernement et le ministre Blanquer ont soutenu à cette occasion un amendement adopté prévoyant que les directeurs et directrices d’école disposent désormais d’“une autorité fonctionnelle permettant le bon fonctionnement de l'école et la réalisation des missions qui lui sont confiées”. Cet amendement dispose ainsi qu’ils et elles bénéficieront d'une délégation de compétences de l'autorité académique”.

À l’issue de l’adoption du texte en première lecture à l’Assemblée nationale, une maigre garantie apportée aux personnels avait subsisté : la mention explicite que les directeurs et directrices n’exerceraient pas d’autorité fonctionnelle sur leurs collègues. Dans la version du texte adopté par le Sénat, ce dernier garde-fou a disparu. Le flou des termes du projet de loi laisse craindre toutes les dérives, jusqu’à l’évaluation par les collègues chargé-e-s de direction des autres enseignant-e-s de l’école.

La mise en place d’une formation prétendument certifiante pour devenir directeur ou directrice d’école qui dispose d’une décharge complète de service pour sa direction.

Cela ne correspond en rien à la revendication des personnels, qui revendiquent le caractère démocratique et collectif des décisions prises entre professionnel-le-s dans l’école, et une baisse de la charge de travail des collègues chargé-e-s de direction.

Le projet prévoit désormais l’institution de “référent-e-s direction” dans les départements. Derrière cette usine à gaz se dissimule le souhait d’instaurer encore un nouvel échelon hiérarchique visant à faciliter la mise en œuvre des réformes de dégradation du service public d’éducation contre lesquelles les personnels se sont massivement mobilisés ces dernières années.

Cette nouvelle mouture de la proposition de loi ne répond aucunement aux enjeux auxquels fait face la profession en raison de la dégradation des conditions dans lesquels les collègues chargé-e-s de direction exercent leur mission : suppression des aides administratives, baisse du temps de décharge, lourdeur des tâches administratives et pression des IEN.

À rebours de ce projet de loi, ce dont ont besoin immédiatement les directrices et directeurs est :

  • une augmentation du temps de décharges ;

  • un allégement des tâches administratives ;

  • une revalorisation salariale ;

  • le recrutement de personnels formé et titularisé sur le poste d’aide à la direction, et intégrés au corps des Adjaenes.

Cette proposition de loi constitue une attaque importante contre les statuts des personnels. La proposition de loi sera soumise dans les prochaines semaines à une seconde lecture à l’Assemblée nationale.

Pour SUD éducation, l’heure est donc à la construction d’une large mobilisation des personnels du premier degré, et à instaurer un rapport de force de nature à obtenir non seulement le retrait de ce projet délétère, mais aussi l’amélioration générale des conditions de travail des personnels enseignants, directeurs et directrices dans le premier degré.

SUD éducation invite d’ores et déjà les personnels à se réunir en assemblées générales, et réunions d’informations syndicales pour préparer la riposte.

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15 mars 2021 1 15 /03 /mars /2021 10:11
ENT perturbés : SUD éducation revendique la gestion des outils numériques par l’Éducation nationale

Ce communiqué a été publié le 10/03/2021

Dans la soirée d’hier, un incendie a détruit un quart de la ferme de serveurs de l’entreprise OVH à Strasbourg. Cette entreprise héberge près des deux-tiers des sites hébergés en France, dont de nombreux espaces numériques de travail utilisés par les établissements scolaires.

Aujourd’hui, les ENT sont dans plusieurs académies inaccessibles ou souffrent de problèmes de performance qui rendent leur usage par les personnels et les élèves difficile ou impossible. La restauration du service pourra selon les cas durer plusieurs jours, paralysant le fonctionnement des établissements qui pourtant reposent bien souvent dessus en cette période d’enseignement hybride.

Cet incident montre une fois de plus que l’externalisation des ressources numériques, qui plus est concentrée entre les mains d’une entreprise qui entre en bourse aujourd’hui et domine le marché, n’est pas la garantie de la fiabilité du service.

SUD éducation revendique la gestion directe par l’administration des services informatiques essentiels au fonctionnement pédagogique des établissements, ce qui permet également de contrôler l’usage qui est fait de ces données souvent personnelles, pour l’heure confiées à des entreprises sans aucune forme de chiffrage les empêchant d’y accéder.

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15 mars 2021 1 15 /03 /mars /2021 10:11
Non à la pérennisation du « distanciel » à l’Université des Antilles

Ce communiqué a été publié le 09/03/2021

À l'Université des Antilles, on impose, dans le cadre du renouvellement de l'accréditation des formations 2022-2027, une mutualisation des cours entre la Guadeloupe et la Martinique, ce qui implique le recours obligatoire au "distanciel" expérimenté pendant la crise sanitaire.
SUD Éducation alerte la communauté universitaire sur cette innovation qui confirme ses craintes au sujet d'une possible pérennisation de ce mode dégradé d'enseignement imposé par les circonstances.
Nous demandons à la ministre de recadrer la Présidence de l'Université des Antilles car cette exigence du recours pérenne au distanciel de la présidence de l'université des Antilles est incompatible avec la liberté pédagogique et le principe d'indépendance des universitaires.

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15 mars 2021 1 15 /03 /mars /2021 10:11
Expérimentation des “e Inspés”: des millions d’euros pour une formation sans formateur-trices !

Ce communiqué a été publié le 09/03/2021

La direction de Canopé a annoncé récemment par voie de presse la création d’une plateforme en ligne “e-Inspé” voulue par le ministre Blanquer. Cette plateforme va bénéficier d’un financement public de 10 millions d’euros sur 10 ans.

Alors que la réforme de la formation initiale des enseignant-es est unanimement décriée depuis des mois, une expérimentation est déjà en cours pour la réalisation de la plateforme “e-Inspé” : les premiers parcours virtuels de formation pour les enseignant-e-s ont été lancés en février sur les thèmes de la “didactique des fondamentaux, la gestion de classe ou l’EMI”.

Depuis des années la dégradation de la formation continue est largement ressentie par les personnels. Elle est en partie liée à la mise en place de Magistère: déshumanisation de la formation, contenus inadaptés, gestion administrative chaotique selon les académies…
Aujourd’hui, la formation à distance menace également la formation initiale.

SUD éducation dénonce les dérives de ce “tout numérique” qui, sous-couvert d’innovations technologiques, reste un moyen pour le ministère de faire croire qu’il forme toujours aussi bien ses enseignant-es, alors qu’en réalité, il réduit le nombre d’heures de formations en présence et par voie de conséquence le nombre de formateurs-trices.

Plus inquiétant encore, Canopé permet déjà en Aquitaine à des start-up de proposer leurs “solutions” à des panels d’enseignant-es. Il s’agit ici d’une nouvelle intrusion de l'entreprise dans le service public d’éducation. SUD éducation dénonce la marchandisation de l’école à l’œuvre dans ces partenariats.

SUD éducation revendique:

  • le retrait de la réforme de la formation des enseignant-es

  • des moyens supplémentaires pour assurer à tous-tes les enseignant-es une formation continue publique, en présence et gratuite à la hauteur des besoins

  • le financement des services publics par des fonds publics.

À l’appel d’une AG inter-INSPÉ et de onze organisations syndicales dont SUD éducation, une journée de grève et de mobilisation sur la Formation des enseignant-es aura lieu le jeudi 11 mars avec un rassemblement devant le ministère de l’Éducation nationale

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15 mars 2021 1 15 /03 /mars /2021 10:06
Épreuves d’admissibilité des concours de la session 2021 : toujours plus d’improvisation et de précipitation !

Ce communiqué a été publié le 09/03/2021

Le samedi 7 mars 2021, deux arrêtés du 24 février 2021 ont été publiés au journal officiel. Ils reportent les dates d'épreuve d'admissibilité du CAPES interne de documentation ainsi que du CAPEPS interne du mercredi 3 février au vendredi 12 mars.

Le report est ainsi officiellement annoncé plus d'un mois après la première date prévue de l'épreuve. De surcroît, la nouvelle date officielle est annoncée moins d'une semaine à l'avance.

SUD éducation dénonce l'amateurisme, la précipitation et le mépris du ministère de l'Éducation nationale pour les candidat-e-s qui se retrouvent, une fois encore, prévenu-e-s à la dernière minute. Cette précipitation s'observe également dans la mise en place de la réforme de la formation des enseignant-e-s qui devrait s'appliquer dès la rentrée 2021 alors que bon nombre d'interrogations restent encore en suspens et que cette réforme est unanimement dénoncée par les organisations syndicales des personnels enseignants.

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12 mars 2021 5 12 /03 /mars /2021 17:42

Les annonces de déprécarisation et de professionnalisation des accompagnant-e-s des élèves en situation de handicap à l'occasion de la restitution en février 2019 de la concertation nationale de l'école inclusive par le ministre de l'éducation nationale Monsieur Blanquer et la Secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées Madame Cluzel n’ont été qu’illusion.

La circulaire du 5 juin 2019 modifiant le cadre de gestion des contrats des AESH et dont la mesure phare est le passage de 6 CDD d'un an à 2 CDD de trois ans pour ensuite accéder à une Cdisation, ne rompt pas avec la logique contractuelle. Le ministère a institutionnalisé un peu plus la précarité de notre statut.

Alors que les besoins sont en constante augmentation, les difficultés de recrutement sont prégnantes. Pour répondre aux besoins, les académies mutualisent à outrance : ainsi, les Pôles inclusifs pour l’accompagnement localisé (PIAL), introduits par la loi Blanquer, ont été déployés sur presque tout le territoire. On nous demande d’accompagner de plus en plus d'élèves, pour de moins en moins d’heures, sur un territoire géographique étendu. Comment faire notre travail correctement lorsqu'en 24 heures on doit accompagner 5 élèves sur trois écoles différentes ?

Nous ne voulons pas être la variable d'ajustement des politiques de l'école inclusive. Nous sommes indispensables à sa réussite !

SUD éducation revendique la titularisation dans un corps de fonctionnaire de tou-te-s les AESH et la création d'un métier d'éducatrice-éducateur scolaire spécialisé-e, sans condition de nationalité. La reconnaissance de notre rôle et de nos pratiques pédagogiques et éducatives en tant que professionnels de l'inclusion et de l'adaptation scolaire.

Cette reconnaissance passe également par une augmentation importante de nos salaires. Nous ne pouvons nous contenter des pseudos revalorisations d'indice voté par-ci par-là dans quelques académies. Pour une grande majorité nous vivons sous le seuil de pauvreté avec moins de 800 euros par mois.

C’est également la conséquence des temps partiels imposés : l’administration considère que 24h d’accompagnement (soit une quotité de service d’environ 61 %) est la norme du temps de service des AESH. SUD éducation revendique donc la reconnaissance d’un temps plein à 24h d’accompagnement plus les heures connexes.

Enfin nous revendiquons la mise en place partout sur le territoire d'une véritable offre de formation, initiale avant le début de tout accompagnement et continue tout au long de la carrière. La réadaptation permanente qu'exige notre métier ne peut s'en dispenser.

 

Contre la mutualisation des moyens, contre les PIALs !

Pour un vrai statut et un vrai salaire !

Toutes et tous en grève, en manifestation et en AG le 8 avril !

 
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12 mars 2021 5 12 /03 /mars /2021 17:42

 

En réponse à l’obstination du ministre qui refuse de s’engager vers une amélioration des conditions d’emploi des AESH et en réponse à la dégradation de leur mission depuis la création des PIAL, les organisations CGT éduc’action, FNEC-FP-FO, FSU, SNALC, SNCL-FAEN, SUD éducation appellent les personnels à la grève le 8 avril.

Le ministre répète que l’inclusion scolaire des élèves en situation de handicap est une priorité de son ministère. Pourtant, il fait le choix de maintenir dans la précarité les 110 000 AESH qui jouent un rôle essentiel dans l’accompagnement de la scolarité de ces élèves. 

Malgré la promesse faite il y a un an d’engager un chantier sur le temps de travail et la rémunération, les AESH continuent de subir des temps de travail incomplets, pour 24 heures de travail hebdomadaires, soit 60% en moyenne, pour un salaire net de 760 euros par mois. Donc en-deçà du seuil de pauvreté ! 

À défaut d’un cadre d’emploi reconnaissant leurs missions, ils et elles sont condamné-e-s à exercer sous contrat, sans pouvoir accéder à un statut leur assurant une garantie d’emploi, de carrière et de formation. On est encore loin d’un véritable métier.

La mise en place des PIAL a considérablement dégradé leurs conditions de travail, puisque les AESH sont désormais appelé-e-s à intervenir dans plusieurs écoles ou établissements scolaires, à multiplier les accompagnements d’élèves. Ces services partagés demandant plus d’adaptabilité et de flexibilité, nuisent à la qualité de l’accompagnement, conduisant à du saupoudrage. Il s’agit surtout d’augmenter le nombre d’élèves accompagné-e-s en conservant le même nombre de personnels !

Un système perdant pour tous : AESH, élèves, enseignant-e-s et la réussite du service public d’éducation !

Nos organisations syndicales ont alerté l’administration de la situation alarmante des AESH à tous les échelons. L’exaspération, le sentiment d’abandon et la souffrance s’expriment partout et se traduisent par des mobilisations très suivies dans les départements, en particulier depuis la mise en œuvre des PIAL.

Pour nos organisations, il y a urgence à :

  -engager une revalorisation des salaires et la possibilité de contrats à temps complet pour permettre aux AESH de vivre dignement de leur travail : 

   -l’abandon des PIAL et de la politique de mutualisation des moyens

  -créer un véritable statut de la Fonction Publique pour reconnaître le métier d’AESH
  -recruter massivement des AESH pour permettre aux élèves ayant des notifications d’être accompagnés à hauteur des besoins

Le sort réservé aux AESH est le symbole d’une politique de paupérisation qui touche l’ensemble des personnels depuis 10 ans.

Les syndicats CGT éduc’action, FNEC-FP-FO, FSU, SNALC, SNCL-FAEN, SUD éducation : 

   -soutiennent tous les rassemblements appelés dans les départements le 24 mars ;
-appellent tous les personnels AESH à faire entendre leurs revendications à l’occasion d’une journée de grève nationale le jeudi 8 avril ;
-appellent tous les personnels de l’Éducation nationale à se joindre à cette mobilisation, à participer à cette grève au côté des AESH pour faire valoir l’ensemble des revendications en défense des postes, des statuts, des salaires en direction des IA-DASEN, des rectorats et du ministère.

L’intersyndicale appelle à la tenue d’intersyndicales locales pour préparer et réussir la grève du jeudi 8 avril.  

Le jeudi 8 avril, soyons nombreuses et nombreux en grève, dans les manifestations et les rassemblements et en Assemblées Générales pour construire les suites de la mobilisation ! 

Pour un vrai statut, pour l’abandon des PIAL, toutes et tous devant les DSDEN, les rectorats et le ministère, en grève !

La satisfaction des revendications des AESH serait un point d’appui pour tous les personnels !

 
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12 mars 2021 5 12 /03 /mars /2021 17:42

Nos organisations CGT Éduc’Action, FNEC-FP FO, FSU, SNALC, Sud Éducation, UNSA Éducation demandent au gouvernement les moyens humains nécessaires pour affronter la situation épidémique jusqu’à cette fin d’année scolaire puis pour en dépasser les conséquences durant l’année scolaire prochaine. Alors même que depuis un an l’ensemble des personnels de l’Éducation est engagé pour affronter la crise sanitaire et assurer la continuité du service public d’éducation, les moyens ne sont pas au rendez-vous.

Pour les mois à venir, il faut prolonger les enseignants contractuels et assistants d’éducation (AED) déjà recrutés à minima jusqu’à la fin de l’année scolaire, ne pas arrêter leurs contrats au mois de mai, recruter davantage de personnels, notamment par le recours aux listes complémentaires, pour faire face aux besoins suscités par la crise sanitaire.

En effet, les besoins sont forts pour assurer les remplacements des personnels touchés par la Covid, pour renforcer les services de Vie Scolaire, pour améliorer globalement les conditions d’accueil et contribuer à pouvoir laisser les écoles et établissements ouverts.

Pour la rentrée prochaine, le budget 2021 n’est pas à la hauteur des défis renforcés par ce contexte.
En effet, les collèges et les lycées subissent une suppression de 1800 postes d’enseignant·es. La pression des heures supplémentaires devient intenable.
Pour les écoles, les décisions prises en ce moment dans les départements montrent que les moyens attribués ne permettent pas de répondre aux besoins et entraînent des fermetures de classes injustifiées, des réductions des moyens en remplacement ou en Réseaux d’aide (RASED) notamment.
Ces décisions dégradent le système éducatif et réduisent sa capacité à apporter des réponses positives aux élèves.

S’agissant des personnels administratifs et techniques, s’il n’y a pas de baisse au niveau national, certaines académies voient leurs moyens considérablement réduits. Comme la crise l’a à nouveau montré, notre système est « sous administré » et nous avons besoin de créations de postes.

La crise a également montré que les moyens doivent être renforcés pour les personnels de santé, sociaux, de vie scolaire, Psy-EN, RASED, afin de répondre aux besoins d’accompagnement global des élèves dans la crise et dans la sortie de crise.

Sur l’ensemble du territoire nous soutenons les équipes d’école et d’établissement qui sont mobilisées pour alerter sur la dégradation des conditions d’enseignements de la rentrée prochaine et pour exiger les créations de postes nécessaires.

Nos organisations demandent qu’elles soient entendues et qu’un rectificatif budgétaire vienne donner les moyens de préparer une année scolaire à la hauteur de ce que seront les besoins des élèves.

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