27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 09:20

Malheureusement sans surprise, le gouvernement Ayrault n’augmente le SMIC que de 2 %, soit seulement +0,6% (moins de 7 euros par mois) au-delà de l’augmentation légale obligatoire liée à l’inflation ! 

L’Union syndicale Solidaires, juge cette mesure très insuffisante au regard des besoins incompressibles des ménages. Elle ne permet pas de réduire l’inégalité croissante des revenus, dont les femmes sont particulièrement victimes. Beaucoup de salarié-es touchent bien moins que le « SMIC mensuel », du fait du temps partiel imposé, des contrats à durée déterminée, etc. 

Une mesure de justice aurait été de porter le SMIC à 1 700 euros mais aussi d’augmenter les minima sociaux comme le demandent notamment les associations de chômeurs/ses. Par ailleurs, il y a urgence à revoir l’ensemble des grilles salariales pour combattre les inégalités qui profitent aux 10 % les plus aisé-es. 

Patronat et gouvernement imposent que la part de redistribution des richesses produites consacrée aux salaires soit maintenue à un faible niveau, depuis 30 ans. Ils prétextent une soit disant stimulation de l’investissement productif : c’est faux, celui-ci n’est pas plus élevé qu’au début des années 1980. Le recul de la part salariale n’a servi qu’à augmenter les dividendes et à reporter la pression des grands groupes sur les salarié-es des PME (Petites et Moyennes Entreprises). 

La question fondamentale du partage de la valeur ajoutée entre salaires et profits passe donc une nouvelle fois à la trappe, tout comme la dynamique de relance économique. 

Comme l’Union syndicale Solidaires l’affirme depuis des mois, il est nécessaire de coordonner nationalement les luttes menées dans nombre d’entreprises et administrations, de reconstruire une mobilisation sociale d’ensemble, pour imposer une autre répartition des richesses et refuser de payer l’austérité à la place des puissances financières et patronales qui sont les seules responsables de la crise de leur système économique.

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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 13:29

Passage dans le corps des PE et accès à la hors classe

17 collègues accèderont à la hors-classe cette année.

Deux instituteur et institutrice ont accédé au corps de PE

Exeats

Aucun exeat n'a été accordé vers la Manche et le Calvados, ces deux départements ayant fait savoir qu'ils n'accorderaient aucun ineat.

10 collègues ont obtenu un exeat vers d'autres départements. Si ceux-ci répondent négativement, il sera procédé à d'autres exeats,

A noter qu'aucun des 7 collègues ayant demandé à entrer dans l'Orne n'a obtenu satisfaction.

Evaluations nationales

Aucune obligation de remontée des résultats.

Nomination des PE stagiaires

16 sur liste principale et sans doute 6 sur liste complémentaire sont recrutés pour la rentrée.

Les modalités de « formation » seront revues suite aux directives ministérielles, qui seront débattues en Comité Technique.

Carte scolaire

Un Comité Technique aura lieu le 3 juillet. Si des postes ré-ouvrent, les personnels victimes de fermeture auront priorité pour y retourner.

Droit Individuel à la Formation

Une note explicative sera faite pour en expliquer le fonctionnement.

Brigadiers non dédommagés

Si des brigadiers effectuent le même remplacement toute l'année, le dernier trimestre ne donne pas lieu au versement d'indemnités.

Mouvement

De nouvelles pistes doivent être explorées pour améliorer le fonctionnement et la communication nous a dit l'administration.

Preuve que le fonctionnement est loin de donner satisfaction !

Il a été procédé à l'affectation de 72 collègues resté-es sans poste.

Le mouvement a été fait en faisant d'abord tourner l'ordinateur : 40 collègues ont ainsi obtenu une affectation, notamment par les voeux géographiques. Puis 32 collègues ont été positionné-es manuellement par l'IA. Pour ces derniers, des modifications ont été effectuées par rapport au document préparatoire, en tenant compte du barème et des voeux. Les déléguées du personnel de SUD éducation ont pu intervenir en tenant compte des fiches de voeux.

L'IA n'a pas répondu à notre demande de connaître les affectations réelles des collègues nommées en brigade ASH, les supports n'ont pas encore été déterminés.

32 collègues restent en attente d'un poste. Il sera procédé à des affectations au fur et à mesure que des postes se libèreront.

 

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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 08:00

Le gouvernement vient de rétablir le droit de partir à 60 ans, mais seulement pour une partie
des salarié-es ayant commencé à travailler avant 20ans et qui répondent à des conditions de
durée de cotisation.
L’Union syndicale Solidaires apprécie le geste symbolique du nouveau gouvernement qui
rompt avec la politique de régression sociale visant à reculer toujours plus l’âge du départ en
retraite. Cette mesure éclaire un avenir, sombre des nouvelles menaces de l’OCDE qui prétend
que l’augmentation de l’espérance de vie rendrait inévitable le recul de l’âge de départ en re-
traite. Rien ne justifie ces reculs : l’espérance de vie, qui augmente depuis 1740 et a triplé en
250 ans, ne représente pas un élément nouveau ; la multiplication par 30 de la productivité en
250 ans, grâce aux découvertes et aux innovations technologiques, a toujours permis de tra-
vailler de moins en moins dans sa vie, d’instaurer les études, les congés payés, la réduction du
temps de travail… et la retraite de plus en plus tôt. C’est ce qu’on appelle le progrès social.

Mais le décret ne remet pas en cause la contre réforme de 2010 imposant le recul de 2

ans de l’âge de départ. La loi de 2010 prévoyait déjà des départs à 60 ans pour les salarié-es
ayant commencé à travailler avant 18 ans et ayant cotisé plus que la durée requise. Le décret
étend ces exceptions à ceux ayant commencé avant 20ans et en n’imposant « que » la durée de
cotisation requise, sans revenir sur son allongement décidé par le gouvernement Sarkozy.

L’Union syndicale Solidaires conteste le pilotage de la politique par la logique financière.
La promesse du programme du Président Hollande, d’élargissement des conditions de départ à
60 ans reposait sur un coût, payé par une augmentation de 0,5 point de la cotisation sociale sur
la mandature. Cet objectif budgétaire a limité à 2 le nombre de trimestres supplémentaires va-
lidés au titre de la maternité et du chômage. La logique financière nie les souhaits d’une partie
des personnes ayant commencé à travailler très tôt, elle ne respecte pas les valeurs de notre
système de retraite, qui repose sur la solidarité, en validant des périodes non cotisées afin de
compenser les inégalités de la vie.

L’Union syndicale Solidaires demande une négociation pour abroger toutes les contre-réfor-
mes imposées depuis celle de 1993, notamment le retour à la durée de cotisation de 37,5 ans
qui représente la durée réelle constatée aujourd’hui et prévue dans l’avenir.
Dans l’immédiat, nous demandons la suppression de la double peine de la décote car les plus
précaires et les femmes sont déjà pénalisées par une pension calculée en proportion de 41 an-
nées de cotisation et le gel de la mesure qui allonge automatiquement la durée de cotisati
on.
13 juin 2012

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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 07:54

le numéro 49 de Solidaires international, bulletin de l'Union syndicale Solidaires.
Au sommaire :

  • Italie : les syndicats de base appellent à la grève le 22 juin
  • Francfort : la Banque Centrale Européenne bloquée … par la police
  • Turquie : le gouvernement s’attaque au droit à l’avortement
  • Uruguay : solidarité avec David Lamarthee
  • Québec : soutien unitaire international aux étudiant-es en lutte
  • État espagnol : Laura Gómez libérée après 23 jours de prison
  • Brésil : grève victorieuse au métro de Sao-Paulo
  • État espagnol : 119 jours de grève à la gare de Malaga
  • Pérou : la population de Cajamarca a le droit de choisir son avenir !
  • Déclaration du réseau syndical euro-méditerranéen
  • Iran : nouvelles arrestations de militants ouvriers
  • Ethiopie : quand France Telecom participe à la censure…

Nous vous l'envoyons (fichier pdf) sur simple demande.

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 10:04

Voici ce qu'affiche le site du Ministère de l'Education Nationale ce mercredi midi.

Une fois arrivés dans l'Orne, combien de postes seront attribués à l'Orne ? 7 ? 6 ? 5 ?  Moins de 5 ?

 Autant dire presque rien. Ce n'est pas ça qui nous permettra de faire une rentrée correcte !!!

Réponse lors du Comité technique Académique du 2 juillet

Répartition des 1000 postes de professeurs des écoles supplémentaires à la rentrée scolaire 2012
Communiqué de presse - 20/06/2012

Conformément à la communication effectuée à l’issue du conseil des ministres du 30 mai 2012 relative aux mesures du changement pour la rentrée scolaire 2012, le ministère de l’éducation nationale a réparti entre les académies les 1000 emplois de professeurs des écoles supplémentaires.

Cette répartition a été réalisée selon les critères suivants :
- Le niveau d’encadrement de chaque académie et la variation attendue des effectifs d’élèves ;
- La difficulté sociale et scolaire, de façon à renforcer les académies qui y sont le plus confrontées ;
- La ruralité, de façon à aider les académies dont les territoires ruraux ont été mis en difficulté par la fermeture de classes.
Ces mêmes critères seront utilisés aux niveaux académique et départemental pour répartir cette ressource supplémentaire. Conformément à la règlementation, les mesures qui en découlent seront présentées dans les différents comités techniques académiques et départementaux.

Répartition par académie des 1 000 postes de professeurs des écoles supplémentaires à la rentrée scolaire 2012

Académies Répartition
AIX-MARSEILLE 65
AMIENS 25
BESANCON 10
BORDEAUX 65
CAEN 20
CLERMONT-FERRAND 25
CORSE 5
CRETEIL 80
DIJON 20
GRENOBLE 65
GUADELOUPE 5
GUYANE 15
LILLE 30
LIMOGES 10
LYON 65
MARTINIQUE 5
MONTPELLIER 35
NANCY-METZ 10
NANTES 50
NICE 15
ORLEANS-TOURS 40
PARIS 15
POITIERS 35
REIMS 15
RENNES 65
REUNION 15
ROUEN 20
STRASBOURG 15
TOULOUSE 50
VERSAILLES 100
TOTAL 990
Emplois réservés pour Mayotte 10
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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 15:53
Nous ne voulons pas faire la rentrée avec 13 000 postes en moins. 
Nous refusons la rentrée prévue par Sarkozy-Fillon-Chatel. 
Nous exigeons un plan d’urgence pour la rentrée 2012.

Au cours du quinquennat qui s’achève l’Éducation nationale a connu le pire plan social de son histoire, et le renforcement d’une gestion autoritaire des personnels. Pour accompagner des contre-réformes contestées par toutes et tous Sarkozy et Fillon ont supprimé 75 000 postes et 14 000 nouvelles suppressions sont toujours prévues pour la rentrée 2012.

Nous ne voulons pas faire la rentrée dans ces conditions. 14 000 ou même 13 000 postes en moins c’est une année supplémentaire de destruction pour l’École Publique de la maternelle à l’université. C’est une année de plus de régression scolaire. Nous savons que nombre d’enfants des classes populaires sont les victimes assurées de ces politiques de régression. Nous voulons stopper immédiatement la logique des suppressions de postes qui casse les collectifs de travail à tous les niveaux et cela dans toutes les académies.

Il faut absolument recréer des postes dans les écoles, les collèges, les lycées, les universités et les services. Nous exigeons un plan d’urgence pour la rentrée 2012.

Nous revendiquons également : le réemploi et la titularisation sans condition de tous les précaires. le retour au tiers temps face aux élèves pour les stagiaires. la suppression du Livret Personnel de Compétences. la suppression de tous les systèmes de fichage centralisé des élèves et des personnels Nous demandons la levée immédiate de toutes les sanctions infligées à des personnels pour désobéissance.

Sud éducation s’adresse au ministre de l’Education nationale en ce sens et appelle à la mobilisation pour exiger un plan d’urgence du gouvernement. Sud éducation prendra des initiatives unitaires en ce sens à tous les niveaux.

Durant le troisième trimestre des mobilisations se sont mises en place dans plusieurs départements souvent avec le soutien de Sud éducation. Des équipes prévoient de continuer à agir par la grève dès la rentrée. Sud éducation soutient ces initiatives, appelle à les multiplier et à réunir des Assemblées Générales de personnels.

La fédération Sud éducation déposera un préavis couvrant tous les personnels dès la pré-rentrée.

Si le ministre Vincent Peillon affirme vouloir reconstruire, il doit d’abord éviter une année supplémentaire de démolition.

Fédération SUD Education

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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 12:48

Ce qui suit à pour but de vous aider à  comprendre le déroulement des opérations du mouvement, que les déléguées du personnel de SUD éducation vont contrôler avant, pendant et après la CAPD du 26 juin.
Tout d'abord, l'inspection académique a entré dans l'ordinateur la liste de tous les postes existants (ceux qui n'ont pas été pourvu le 29 mai, ceux qui se sont libérés depuis le 29 mai et les postes composites créés depuis le 29 mai).
Dans l'ordinateur se trouvent également les voeux des 104 collègues resté-es sans poste le 29 mai.
L'ordinateur va chercher à affecter les collègues sur la base de ces voeux.
Toutes celles et tous ceux qui avaient demandé une zone géographique ont une chance d'obtenir l'un des postes  disponibles. Cette affectation se fera à titre provisoire.
Mais il restera encore des collègues sans poste.
Pour celles et ceux-là, l'inspection académique essaiera de trouver un poste correspond au mieux aux voeux émis lors de la première phase du mouvement. 
Pour les plus hauts placés au barème, cela peut convenir, pour les moins bien placés, il y a le risque que cela ne convienne pas.
Ces propositions seront présentées aux délégué-es du personnel et discutées lors  de la CAPD du  26 juin. Il est possible que les propositions de l'administration soient modifiées pendant la CAPD.
Il pourrait encore rester des collègues sans poste le 26 juin.
Pour celles et ceux-là, deux hypothèses : soit tout serait renvoyé à la rentrée de septembre  (quelques jours avant dans le meilleur des cas, quelques jours après dans le pire des cas),  avec répartition au barème des postes libérés pendant l'été (collègues ayant obtenu une mutation ou ayant pris une disponibilité).
Soit , dès le lendemain du 26 juin, l'inspection académique affecterait les collègues "au fil de l'eau", à chaque fois qu'un nouveau poste sera libéré (par un changement de département ou autre).
Il se peut qu'il reste encore quelques collègues sans poste une fois toutes ces opérations réalisées début septembre. Dans ce cas, il n'est pas impossible que l'administration les affecte pour remplacer des congés de longue durée.

Si vous ne l'avez pas encore fait, communiquez-nous votre fiche de voeux pour que nous puissions intervenir à bon escient lors de la CAPD.
Si vous avez la moindre question, interrogez-nous par mail (sudeducation61@wanadoo.fr) ou par message Facebook.

Permanence téléphonique au 06 83 70 38 48 toute la journée le 26  juin.

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8 juin 2012 5 08 /06 /juin /2012 13:47

Monsieur le Ministre de l'Education Nationale

Copie à Mme le Recteur de l'Académie de Caen

Copie à M. le DASEN de l'Orne

Dans la fonction publique, il existe un temps partiel de droit dont la quotité peut être de 80%, 75% ou 50% .

Dans l'Orne, pour la rentrée prochaine, les enseignant-es du 1er degré voient la possibilité d’un 80% disparaître et sont obligé-es de choisir entre l'exercice à 75% ou à temps plein, pour une première demande.

Le DASEN s’appuie sur la circulaire 2008-106 qui précise qu'il peut « examiner, au cas par cas, les possibilités de mise en œuvre d'un tel aménagement compte tenu des contraintes d'organisation du service qu'elles impliquent » et que « les décisions de refus de temps partiel à la quotité sollicitée par l'agent doivent être précédées d'un entretien et être motivées sur le fondement de l'intérêt du service ».

Jusqu'à présent, les journées dues par les enseignant-es étaient gérées par chaque circonscription et dans certaines, étaient utilisées pour décharger exceptionnellement un directeur de petite école.

L'argument fourni par la Direction Académique de l'Orne pour refuser les nouvelles demandes de 80%, est que le département manque de personnel remplaçant ; les 7 journées de travail supplémentaires de chaque enseignant-e exerçant à 80%, seraient donc plus utiles à être utilisées pour remplacer du personnel absent. Leur gestion ne reviendrait donc plus aux circonscriptions, mais à la Direction Académique qui se retrouverait dans l'incapacité technique de gérer ces enseignant-es à statut particulier et se propose donc de supprimer les possibilités d'exercer à 80% ! Ceci ne résout en rien le problème des remplacements ! L'argument ne tient pas.

Si on va plus loin, on pourrait proposer que ces personnes restent les 7 jours concernés dans leurs écoles respectives comme personnel surnuméraire, ce qui enlèverait toute contrainte d'organisation, de gestion, de frais de déplacements... De plus, personne ne peut mettre en cause l'utilité d'un-e enseignant-e supplémentaire dans une école.

Ainsi, le refus d'accorder des temps partiels de droit à 80% serait-il lié à des contraintes d'organisation ou à une volonté managériale d'optimisation des ressources humaines ?

Le temps partiel de droit à 80% permet de concilier vie de famille et vie professionnelle tout en ayant un revenu décent. C'est un droit pour les personnels qui est aujourd'hui bafoué.

Depuis quelques années déjà, les enseignant-es voient leurs conditions de travail se détériorer et leurs droits se restreindre. Nous ne comprenons pas que la première mesure prise, localement, dans votre ministère, soit une mesure de régression sociale

Pourquoi priver les enseignant-es de leurs droits sous des prétextes fallacieux ? Nous, Sud-éducation de l'Orne, demandons que les enseignant-es qui le souhaitent puissent exercer à 80% et ne soient pas victimes d'une politique illégitime.Nous souhaitons que les enseignant-es de l’Orne, comme dans les autres départements de l'Académie et partout en France, puissent bénéficier du temps partiel de droit à 80%.

Nous vous demandons donc, Monsieur le Ministre, d’intervenir auprès du DASEN de l’Orne pour qu’il revienne sur sa décision et accorde la quotité demandée par les enseignant-es qui souhaitent exercer à 80%.

Soyez assuré de notre attachement au Service Public de l'Education Nationale.

 

Alençon, le 8 juin 2012

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8 juin 2012 5 08 /06 /juin /2012 09:35

La Fédération Sud Éducation a été reçue par le Ministre de l’ Éducation Nationale Monsieur Vincent Peillon et la Ministre de la Réussite Educative Madame George Pau-Langevin le mercredi 6 juin 2012. Nous avons exposé notre analyse de l’état actuel de l’ Éducation nationale ainsi que nos orientations. L’écoute a été de qualité mais les mesures d’urgence annoncées pour la rentrée 2012 restent bien trop limitées  :

  • Seulement 1000 créations de postes et uniquement dans le premier degré.
  • Une faible diminution des heures de service pour les stagiaires  : 15 heures hebdomadaires devant élèves, mais les moyens de compenser cette décharge ne semblent pas assurés ou d’une façon inacceptable pour nous. Le ministre a évoqué le recours « aux anciens  », des heures supplémentaires, des postes précaires. Il n’a pas répondu à notre exigence de créer des postes, à nos propositions de titulariser les précaires et d’ouvrir davantage les listes de concours, ces mesures permettant aussi d’assurer une décharge plus importante pour les stagiaires. Nous avons rappelé notre opposition à la « masterisation ». Nous demandons que la décision du Conseil d’État qui a annulé certains articles phares de cette contre réforme soit appliquée immédiatement.
  • Réemploi des 14600 contrats aidés mais ils resteront précaires malgré notre insistance pour demander des emplois statutaires.

Nous restons préoccupés par les modalités de préparation de la loi de programmation annoncée pour l’automne. Une concertation, prévue pendant les mois d’été (août / septembre) ne permettra certainement pas d’aller au-delà d’une simple consultation. Certains dossiers semblent s’inscrire contre la politique précédente : formation initiale et continue des personnels, Eclair, reconnaissance de la nécessité des personnels administratifs, RASED, prise en compte du retard des moyens et des statuts des personnels aux DOM TOM. 

En revanche, nous sommes inquiets des positions évoquées par le ministre en ce qui concerne le développement du Lycée des Métiers, la territorialisation du service d’orientation de l’ Éducation Nationale au sein d’un service public d’orientation et d’insertion pour tous les publics, la non remise en cause des réformes du GRETA, des lycées, du collège et de l’école du socle en général.

Cette entrevue nous a aussi permis de soulever la question du vote électronique, auquel nous restons opposés, et celle de la répression des personnels, notamment les militant-e-s syndicalistes ou désobéisseurs/euses, la possibilité de rouvrir au recrutement le corps des MI-SE.

Nous avons également demandé l’abrogation de la loi sur le service minimum d’accueil dans le premier degré, loi qui fut largement combattue par les personnels et de nombreux élus municipaux.

Dans l’urgence, nous demandons une intervention forte du Ministre auprès du préfet de Mayotte pour les militants locaux de RESF, fonctionnaires d’État, victimes d’une véritable interdiction de travailler et renvoyés en métropole.

Nous avons demandé le retour au respect du droit syndical au sein de l’Éducation Nationale. Nous avons aussi défendu le droit à la scolarité des élèves sans papiers et soutenu leur présence sur le territoire français et alerté le ministre sur la souffrance au travail des collègues.

A propos de l’évaluation des personnels, nous n’avons eu aucune réponse concernant notre demande d’abrogation de l’entretien professionnel pour les personnels administratifs, alors que, et c’est heureux, le décret sur l’évaluation des enseignants sera abrogé.

En revanche, en ce qui concerne le transfert des personnels administratifs et des PLP aux Collectivités Territoriales, le ministre a déclaré que ce n’était pas à l’ordre du jour. Et que les 60 000 postes promis lors de la campagne présidentielle ne concerneraient pas que les enseignants.

Le ministère va organiser durant les mois d’été des rencontres avec les organisations syndicales, dans la perspective de la loi de programmation scolaire de cet automne. En attendant, il considère qu’il ne peut être tenu comptable de la rentrée 2012. Ce n’est pas l’avis de SUD Éducation. Malgré quelques mesures positives que Sud Éducation a saluées, le compte n’y est pas ! La fédération SUD Éducation, fortement attachée à la défense des personnels et des élèves, exige plus de changements, dès maintenant !

 

Elle mettra tout son poids militant pour peser dans les semaines qui viennent sur les décisions que doivent prendre les ministres en défendant ses revendications pour aller vers une école émancipatrice et en construisant les luttes qui s’avèrent d’ores et déjà nécessaires.

vendredi 8 juin 2012

 

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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 13:09

Madame le recteur,


Cette CAPA se réunit à l’issue du changement de majorité présidentielle, nous tenons à réaffirmer nos revendications et refusons les orientations et instructions de rentrée prévues dans la circulaire du 27 mars 2012.


Nous demandons comme mesures d’urgence pour la rentrée:

  • L’arrêt de la généralisation du lycée des métiers qui vante les mérites de la mixité des publics au sein d’une même classe.
  • L’arrêt de création de sections d’apprentis dans les lycées professionnels aux dépens des filières de formations initiales sous statut scolaire.
  • La restitution des postes supprimés dans notre académie.
  • L’annulation de la suppression des filières d’enseignement prévues à la prochaine rentrée (la filière tertiaire à Dives Sur Mer et à Bayeux, notamment). Nous rappelons que ces suppressions ne s’accompagneront pas d’alternatives
  • Le retrait des textes sur l'évaluation des enseignants notamment l’abrogation du Décret n° 2012-702 du 7 mai 2012.
  • Le retour à une formation initiale spécifique, pour les enseignants stagiaires à l’issue de la licence, de deux ans, rémunérée et validée par un master « enseignement ».
  • Le retour d’une formation continue équivalant à une année de carrière, ainsi qu’un retour à un vrai choix de formation.
  • L’abandon de la gestion managériale des personnels, menant à des situations de souffrance au travail.
  • La titularisation de tous les précaires, notamment la transformation de tous les CDI en poste de titulaires.

En ce qui concerne la Hors classe, nous rappelons ici que SUD EDUCATION y est opposé et revendique la création d’échelons supplémentaires accessibles à tous-tes et la suppression des notions de « grand choix » et « choix » lors des changements d’échelons.


Nous revendiquons aussi le changement d’échelon au même rythme pour tous-tes, indépendamment de la notation !



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